«Le Sommet arabe d’Alger affiche une volonté de créer une nouvelle logique de travail commun»

Mohand Berkouk :

« Il existe beaucoup d’attentes lors du Sommet arabe d’Alger, notamment par rapport à une volonté de renouveler les priorités de la Ligue arabe, d’installer un climat d’échanges et d’intérêts communs, à travers l’économie et l’élargissement du champ de la sécurité collective », déclare, hier dimanche, Mohand Berkouk, expert en relations internationales et en questions géostratégiques et sécuritaires.
Lors de son passage à l’émission l’Invité de la Rédaction de la Chaîne III de la Radio algérienne, M. Berkouk assure, que pour faire face à des mutations internationales susceptibles d’impacter la région arabe, le Sommet d’Alger affiche « une volonté de créer une nouvelle logique de travail commun, en dépit des crises qui subsistent dans certains pays arabes. »
Selon l’expert, « malheureusement, quand on fait une lecture objective du contexte arabe, il y a beaucoup de fractures, notamment les trois situations de crise sécuritaire, qui sont la Syrie, la Libye et le Yémen, mais aussi les fragilités, comme le Liban, l’Irak et le Soudan. »
Construire une communauté d’intérêts, créer un socle utilitaire commun, et procéder à des réformes au sein de la Ligue arabe, ce sont les objectifs de ce Sommet. « Cela doit se faire en capitalisant toutes nos ressources. Il faut qu’il y ait une volonté politique, un engagement de la part des dirigeants des Etats arabes », dit-il.
R.N.