«Davantage de coopération et de solidarité face aux défis »

SOLIDARITE Ministres arabes des Affaires étrangères

Les défis auxquels fait face le monde arabe étaient au centre des débats lors des réunions préparatoires au Sommet arabe qu’abrite depuis hier mardi l’Algérie. Avant-hier lundi, les ministres arabes des Affaires étrangères étaient unanimes à souligner que les réunions préparatoires de ce Sommet arabe ont focalisé sur la cause palestinienne et les défis économiques, à leur tête, la sécurité alimentaire arabe. «Ce Sommet intervient à un moment où la nation arabe se trouve dans le besoin urgent d’unifier les vues et les positions, en vue de faire face aux défis majeurs auxquels elle est confrontée, tant sur le plan interne qu’externe», a indiqué le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali Sadek.
Tout le monde, a-t-il poursuivi, aspire à ce que les dirigeants au Sommet d’Alger puissent unifier les rangs en vue de relever les défis auxquels est confronté le monde arabe, notamment la cause palestinienne qui est au cœur des questions arabes. Appelant, à l’occasion, à conjuguer les efforts, en vue de faire triompher le peuple palestinien et établir l’Etat palestinien indépendant. «Le Monde arabe est confronté à plusieurs défis, notamment la sécurité alimentaire et la sécurité hydrique», a-t-il dit, formant le vœu de voir le Sommet déboucher sur des décisions qui concrétisent l’unité et la prospérité des peuples de la région.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés du Royaume de Jordanie, Ayman Al-Safadi a indiqué que le débat s’est déroulé dans la franchise et d’une manière claire et directe autour de l’ensemble des défis auxquels fait face le Monde arabe. «Les rencontres étaient fructueuses de même que les recommandations grâce auxquelles nous sommes parvenus à des accords qui seront soumis au Sommet pour que les chefs d’Etats prennent les décisions qu’ils jugent pertinentes», a-t-il dit. Estimant qu’après la pandémie de Covid-19 et la crise ukrainienne, les défis économiques ne cessent désormais d’augmenter. Et, a-t-il poursuivi, tout un chacun doit tenter d’asseoir des mécanismes arabes efficaces pour limiter les répercussions de ces deux crises et assurer les conditions permettant aux économies arabes de les surmonter, tant en ce qui concerne la sécurité alimentaire que les chaînes d’approvisionnement et la sécurité énergétique.
De son côté, la cheffe de la diplomatie libyenne, Najla Al Mangouch, a salué l’ambiance positive qui a empreint les débats.
«La déclaration finale sera consensuelle au vu de l’esprit de coopération qui prévalait», a-t-elle dit. Mettant en avant l’approche algérienne qui a permis de rapprocher plusieurs pays arabes. «L’esprit de l’Algérie est présent dans cet événement», a-t-elle poursuivi.
R.M.