La question du financement

La COP27 qui a ouvert ses travaux à Charm el-Cheikh en Égypte dimanche 6 novembre, pour des négociations qui dureront une quinzaine de jours, sera-t-elle la COP des Africains ? La question du financement climatique est cruciale. Pour les aider à réduire leurs émissions et à se préparer aux effets des conditions météorologiques extrêmes, les pays en développement se sont vu promettre 100 milliards de dollars par an à partir de 2020. Cependant, cet engagement n’a pas encore été tenu. Bien que le Fonds vert pour le climat ait été créé en tant que mécanisme d’allocation des fonds, son efficacité a été largement remise en question au fil du temps.

La semaine dernière, Martin Griffiths, le sous-secrétaire général des Nations unies aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence, a appelé à une plus grande transparence dans le financement climatique car il n’a aucune idée de ce qu’il est advenu des 100 milliards de dollars par an promis pour lutter contre les effets de réchauffement climatique dans les pays en développement, notamment dans les pays d’Afrique touchés par la sécheresse. D’après des informations rapportées par le site russe Russia Today, citant des sources médiatiques locales, la session inaugurale du sommet consiste en un « message de bienvenue de l’Egypte, la présentation d’un court métrage sur le changement climatique et un discours du président Abdel-Fattah El-Sissi Sissi, dans lequel il décrit les caractéristiques de la feuille de route vers un avenir meilleur pour les peuples du monde et pour toute l’humanité, notamment en ce qui concerne les voies et mécanismes de mise en œuvre des slogans et engagements antérieurs à travers des solutions et engagements réels, réalistes et tangibles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et assurer un environnement naturel, respectueux de l’environnement, une vie sûre et saine sur la planète, et pour que le cycle de vie se poursuive.

Les mêmes sources indiquent que la séance d’ouverture comprend également le discours d’Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, du cheikh Mohamed ben Zayed, président des Émirats arabes unis, qui accueillera le prochain sommet sur le climat (COP 28), du président du Sénégal, Macky Sall, en en sa qualité de président de l’Union africaine. La session plénière du sommet se poursuivra les 7 et 8 novembre, avec les déclarations d’un certain nombre de dirigeants de différents pays du monde. La COP27 comprend à 4 événements internationaux majeurs : le lancement de la deuxième édition du «Green Middle East» ; l’Initiative chypriote pour faire face aux effets du changement climatique ; la session sur l’hydrogène vert ; le lancement du défi « transport maritime vert ».
L. A.