Une nouvelle approche pour améliorer la prise en charge aux UMC

EHU «1er novembre» d’Oran

Une nouvelle approche a été adoptée par les responsables de l’EHU «1er novembre» d’Oran pour revoir l’activité des Urgences médico-chirurgicales (UMC) afin de rendre ce service plus efficace et améliorer la prise en charge des patients.
«Cette approche se base sur la réorganisation des accès des malades aux UMC, l’exploitation des espaces, la réhabilitation du matériel et la valorisation du travail du personnel, une vision qui pourrait améliorer le travail de cette structure et assurer des prestations rapides et de qualité aux patients», a indiqué à l’APS Goual Naïma, Directrice générale de l’établissement.
«L’une des priorités est la réorganisation des UMC, leur équipement, le renforcement du personnel médical et paramédical, la valorisation de leur travail, pour garantir de meilleurs services. Et, nous avons commencé à le faire», a-t-elle souligné, ajoutant qu’il était nécessaire de repenser ce service de manière à minimiser le temps et les moyens à mobiliser pour une meilleure fluidité, «d’où la création d’un circuit du patient».
Il s’agit d’un parcours à travers lequel on facilitera au malade l’accès aux UMC, on assurera une meilleure orientation et on évitera le «va-et-vient» dans les couloirs. «Le patient sera pris en charge à temps», a-t-elle expliqué. Pour sa part, la cheffe de service des UMC, Pr Benali-Amar Dalila, a indiqué que «ce circuit-patient a été mis en place depuis quelques mois, à l’approche des JM. Il commence à donner ses fruits». Constat unanimement relevé par les professionnels, les UMC faisaient face quotidiennement à un flux important des malades et leurs accompagnateurs de tous bords. «Avec les moyens et le personnel disponibles, la gestion du flux était impossible. Nous nous retrouvions quotidiennement face à une insatisfaction des citoyens, un épuisement du personnel et une sur-utilisation des équipements», a précisé la spécialiste. Avec la DG de l’établissement, il a été décidé de dégager rapidement des solutions pour régulariser ce circuit-patient de manière à ce que ce dernier soit bien orienté, depuis son entrée jusqu’à sa sortie de l’hôpital, avec la meilleure prise en charge possible. L’orientation qui posait problème était assurée par des hôtesses non spécialisées et non formées, et le malade errait dans tous les sens dans l’espoir d’une prise en charge. «Nous avons remplacé les hôtesses par un médecin-généraliste qui décide du degré d’urgence.
Il est secondé par un infirmier pour les cas non-urgents. Ce médecin oriente rapidement les cas urgents vers le bureau concerné. Une optimisation du personnel et des équipements, et un gain de temps sont assurés», a-t-elle expliqué.n