Igor Konachenkov accuse les généraux du Pentagone de va-t-en-guerre

Russie/Otan

«La Russie constitue l’une des cinq menaces principales pour les États-Unis», a signalé le général américain Raymond Thomas durant la toute récente session au Sénat. Pendant les heures qui ont suivi, le ministère russe de la Défense a vite riposté contre ses propos. Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov a déclaré à ce sujet que les généraux du Pentagone sont toujours obsédés par la guerre froide avec la Russie, tout en ignorant les véritables menaces qui pèsent sur la sécurité. «La focalisation de certains généraux du Pentagone sur les stéréotypes hérités de la guerre froide et leur incompréhension des menaces réelles qui pèsent sur la sécurité n’ont rien de surprenant. On nous demande souvent en quoi consiste la différence entre les forces spéciales russes et leurs collègues américains. Nous soulignons toujours que les principales qualités des officiers russes sont l’intelligence et la détermination», a-t-il indiqué. Et d’ajouter «il ressort clairement de la déclaration du général Thomas que les prescriptions du Pentagone à cet égard sont différentes par rapport à notre vision», fait-il savoir à l’agence d’information russe.

La Russie surpasse la fore de l’OTAN militairement
Des analystes américains ont signalé en avril 2016 le développement continu de l’armement moderne de la Russie. Le site américain WAR ON THE ROCKS a remarqué la supériorité de l’armée russe et son développement durable durant les dernières années et au terme de deux années d’analyse, es auteurs de l’article David Shlapak et Michael Johnson, analystes du centre de recherche Rand Corporation ont conclu que la Russie dépasse les Etats-Unis et leurs alliés non seulement en matière d’armements, mais aussi en termes effectifs. Estimant que la Russie pourrait écraser en trois jours les forces de l’Otan dans les pays baltes. Les experts ont indiqué que la portée de tir des canons et de l’artillerie russes est de loin plus importante que celle des armements américains du même type. Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a déclaré en février 2016 que Washington va quadrupler, à hauteur de 3,4 milliards de dollars, les dépenses destinées à renforcer la présence américaine en Europe avec des équipements de combat lourds (tanks, lance-roquettes), pouvant accommoder une division américaine (15 à 20 000 hommes). Moscou a mis en garde contre le stationnement permanent de forces de combat alliées à sa frontière, qu’elle considère comme contraire à l’Acte fondateur Otan-Russie, signé en 1997. De ce fait l’Otan dévoilerait lors de son prochain sommet à Varsovie en juillet 2016, les détails de cette présence avancée, informe-t-on. Or, le nouveau radar américain qui va surveiller les missiles balistiques entrera en service dans le nord de la Norvège d’ici 2020, a indiqué la société norvégienne de radiodiffusion et de télévision NRK.
D’après cette source d’information qui parle d’un rapport du chef du renseignement militaire du pays, le général Morten Haga Lunde, les travaux de construction avaient débuté à l’été 2017 pour durer trois ans. Le nouveau radar fera son apparition à Varda près d’un ouvrage similaire, le Globus II (AN/FPS-129 Have Stare, mis en service en 2001.
Oki Faouzi