Intense animation au musée régional du moudjahid

Médéa

Le musée régional du moudjahid de Médéa connait une intense animation à la faveur du programme d’activités élaboré dans le cadre de la célébration du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale et du 68e anniversaire du déclenchement de la Révolution de novembre 1954, a-t-on constaté.
Le programme mis en place pour commémorer ces évènements à suscité un «engouement», aussi bien auprès des citoyens que des associations et organisations, qui sont nombreux à se déplacer sur les lieux, depuis le lancement de ce programme, début novembre, pour découvrir la collection d’objets et de documents historiques exposés au niveau du musée, a déclaré à l’APS, le directeur de cette institution Mohamed Aoufen.
Une «forte fréquentation» du musée régional du moudjahid est observée à la faveur de ce programme qui «offre l’opportunité aux visiteurs de faire une immersion dans l’histoire de la guerre de libération et apprendre davantage sur les hommes et les femmes qui ont contribué à notre indépendance ainsi que sur les évènements qui ont marqué cette période de notre histoire», a-t-il expliqué.
Des centaines de citoyens, venus à titre individuel ou structurés au sein d’associations, ont déjà fait le déplacement au musée depuis le lancement de ce programme, selon ce responsable, ajoutant que cette fréquentation témoigne de l’intérêt que porte le citoyen algérien à son histoire et de la place qu’occupe les «libérateurs» du pays dans leurs cœurs.
Des visites guidées ont été organisées, dès le premier novembre, au profit d’associations caritatives et de jeunes, des sections locales des scouts musulmans algériens (SMA), des élèves des différents paliers scolaires, de stagiaires de structures de formation, issus de Médéa et d’autres wilayas, a indiqué Mohamed Aoufen.
Ces « portes ouvertes » sur le musée régional du moudjahid vont se poursuivent tout au long de l’année et seront mises à profit pour marquer chaque grand évènements en rapport avec la guerre de libération, à travers l’organisation de visites «thématiques», animées par des historiens ou chercheurs universitaires, outre la programmation de rencontres-débats avec des acteurs de cette période, a-t-il ajouté.

APS