La steppe renaît de ses cendres

Tiaret

La problématique d’exploitation, de gestion, de distribution et de traitement à l’Est de Sougueur est résolue à la faveur d’un vaste programme visant la sécurisation des besoins en eau potable des populations et des investisseurs, inscrit dans la nouvelle feuille de route du nouveau wali Ali Bouguerra . Le toit, la route, le précieux liquide nous mènent à un développement durable et les priorités pour fixer chaque terrien à son sol d’origine dira à chaque rencontre avec les villageois.

La visite de jeudi passé nous a conduit au paradis steppique pour découvrir les projets réceptionnés, en cours et ce qui reste à décider par l’homme en tête de la délégation. Dans le cadre de ce programme de développement du secteur dans cette daïra, la seconde à Tiaret. Cette dernière a bénéficié de d’une panoplie de projet dont deux châteaux d’eau d’une capacité de 10.000 m3. Lors de la visite du premier responsable de la wilaya, le wali nous a conduit à travers la partie est de la région de Sougueur dans l’objectif de mettre fin à la problématique de l’eau potable et rencontrer les mains qui ont choisi le créneau de l’agriculture afin d’enterrer les entraves qui ont brisé le canal du pétrole vert. Pour une meilleure disponibilité et distribution de l’eau, tant pour l’alimentation quotidienne des populations que pour les besoins de l’irrigation agricole et autres, a-t-on appris auprès du wali de la wilaya.
L’alimentation en eau potable des populations (AEP) de cette région est l’une des préoccupations majeures du secteur des ressources en eau, qui n’a pas lésiné sur les moyens financiers et matériels pour la satisfaction des besoins des habitants de l’ensemble des communes et mechtas ainsi que les villages.
Le secteur de l’hydraulique qui a réussi de réaliser ses projets dans un laps de temps le défi et le concret sur les lieux. L ’on recense les plus grandes concentrations d’habitants de la région et donc une plus importante demande en eau. Pour éradiquer ce problème, la daïra de Sougueur a bénéficié de deux châteaux d’eau d’une capacité de 5.000 m3 chacun pour atteindre la capacité de 18.000 m3.
Au même chapitre, le secteur des eaux a renforcé son réseau sur le même sol par un forage pour assurer la ration aux villageois fixés a Bouguedouma, a indiqué le wali de la wilaya en marge de sa visite. Le matelas financier injecté est 16.316.685 DA pour la réalisation du projet pour un délai de 4 mois, avec un taux de 20 %.
Un second montant de 16.016.031 DA pour le forage avec une fontaine et un abreuvoir où peuplent les 200 habitants spécialisés dans l’agriculture et l’élevage.
Lors d’une déclaration le wali nous avance que son département a attribué près de 300 autorisations pour les travailleurs de la terre ces dernières années.
La part du lion revient au secteur de l’hydraulique et les sept projets inspectés tout au long de la visite qui nous a conduit aux axes les plus reculés.

Un forage de 23 ml implante à El Manassir conventionné avec un montant de 7.970.620 DA pour un délai de 6 mois afin d’alimenter une population de 300 habitants. Pour renforcer les réseaux d’AEP de Tiaret et Mahdia on compte trois importants projets sur deux axes de 60 et 35 km. Les deux importants sont à partir des camps captant des nappes de Oues Soussalem et la plaine de mina avec un montant de 23.652.440 pour un délai de 8 mois.
Pour Mahdia, le wali nous explique que le projet est à partir de Melh avec un débit de 15 litres / seconde pour un coût de 38.740.140 DA s’ajoute l’équivalent de 1.296 m3. Pour rappel le gigantesque projet du dessalement reste le rêve du grenier du blé et le Sersou d’un quota de 100.000 mètres cubes ou plus d’eau potable dont la station de dessalement produira 500.000 m3/jour.
Hamzaoui Benchohra