Le CNESE lance une étude sur le phénomène de l’immigration clandestine en Algérie

Tlemcen

Le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) a lancé une étude sur le phénomène de l’immigration clandestine en Algérie avec toutes ses dimensions et ses répercussions sociales et économiques, a annoncé récemment, son président, Sidi Mohamed Bouchenak Khelladi.Animant une rencontre au siège de l’APW de Tlemcen, en présence d’élus locaux, d’universitaires et de représentants de diverses associations et organisations de la société civile, le président du CNESE a expliqué que cette étude s’inscrit dans les attributions de son organisme en tant qu’institution consultative auprès du président de la République. «Le Conseil représente un cadre de dialogue et de concertation avec tous les acteurs économiques et sociaux sur toutes les questions de développement», a-t-il rappelé.
Dans le cadre de cette étude, le président du CNESE effectue une visite de travail à Tlemcen, précédée par une autre dans la wilaya de Tamanrasset, dans l’optique d’écouter tous les élus et les acteurs locaux afin de prendre connaissance de tous les aspects de ce phénomène et de s’informer également sur la réalité du terrain. Il s’agira également de recueillir tous les avis, propositions et recommandations à même d’assurer l’élaboration d’une stratégie nationale pour faire face à ce phénomène dans le plein respect des engagements pris par l’Algérie notamment ceux liés au respect des droits de l’homme et les droits des migrants, a-t-il encore expliqué. Dans cette optique, le CNESE s’est appuyé, a souligné son président, sur l’implication de tous les secteurs concernés par le phénomène de l’immigration clandestine en constituant un groupe de travail représentant l’ensemble des institutions et organismes en relation avec ce phénomène.
Par ailleurs, dans le cadre des travaux de ce groupe de travail, des visites de terrain ont été programmées dans certaines wilayas afin d’étudier de près ce phénomène et d’être à l’écoute de tous les acteurs locaux, a précisé la même source.