Festival à Doha en attendant l’ouverture

Coupe du monde Qatar 2022

Jamais, ou presque jamais un pays n’a connu une aussi belle ambiance la veille d’une cérémonie d’ouverture d’un Mondial de football.
Le Qatar a surpris son monde… La planète a surtout fait exploser les différentes campagnes de boycott que certaines nations voulaient plus grand que ces feux d’artifices géants auxquels se mêlent des messages qui symbolisent les amitiés, la sportivité, l’intelligence et surtout la bienvenue sur ses terres, bien illuminée dans le ciel qatari. Des messages qui inaugurent et promettent aussi le début d’une Coupe du monde exceptionnelle. L’heure est à l’entente. Ce qui va perturber quelque peu les supporters, c’est l’éloignement de tous les stades de la compétition qui sont situés à proximité de Doha, dans un rayon de 60 kilomètres. Les médias évoquent le fait que «les 1,2 million de spectateurs attendus ne pourront pas loger à proximité, faute d’hébergements suffisants au Qatar». Une information que rapportent les envoyés spéciaux «nombre d’entre eux résideront dans les États voisins, où la vie est moins chère. Et signalent que pour voir les matches, c’est en avion que voyageront les spectateurs. Il n’existe en effet toujours pas d’alternative pour se déplacer entre les pays limitrophes ; la construction du Gulf Railway, une ligne ferroviaire de 2 200 kilomètres, n’ayant toujours pas commencé».
Toutes les dix minutes, 168 vols
Pour se rendre à Doha depuis les États du golfe arabopersique, un avion décollera toutes les dix minutes 168 vols «navettes» quotidiens supplémentaires sont prévus pour assister à un match et rentrer le jour même : 60 vols par jour depuis Dubaï (Émirats arabes unis), 48 depuis Mascate (Oman), 40 depuis Riyad et Djeddah (Arabie saoudite) et 20 depuis Koweït City (Koweït). De son côté, Air France va relancer temporairement des vols entre Paris et Doha pour la première fois depuis vingt-sept ans, au rythme de 3 à 6 vols par semaine.
«Neutralité carbone,
pas d’inquiétudes»
Les organisateurs l’assurent : la Coupe du monde sera la première à atteindre la «neutralité carbone», c’est-à-dire que toutes les émissions de gaz à effet de serre du tournoi seront intégralement compensées en soutenant des programmes de réduction ou de séquestration de CO2. Selon un rapport de l’ONG belge Carbon Market Watch, spécialisée dans l’examen des marchés carbone, cet engagement n’est pas «crédible» et relève du «greenwashing».
3,6 millions de tonnes
de dioxyde de carbone
Cette Coupe du monde atteint des niveaux d’émissions jamais vus. Dans un rapport publié en juin 2021, la Fifa les évalue à 3,6 millions de tonnes de dioxyde de carbone, un niveau déjà largement supérieur aux précédentes éditions en Russie en 2018 (2,167 millions de tonnes équivalent CO2), au Brésil en 2014 (2,7) et en Afrique du Sud en 2010 (2,753). «Toutes ces infos se livrent à des matches de communication», le vainqueur sera connu à la fin de cette grande et exceptionnelle fête sportive.
L’emblème national présent parmi les nations
Ce qui est sûr, la fête est plus forte et promet d’accompagner cet événement planétaire ceci d’une part, et d’autre part au cœur des milliers de supporters qui fêtaient ce rendez-vous planétaire, l’emblème national n’est pas absent, partout et sur tous les angles de la place où se déroulait la fête il apparaissait en grand format. Ce qui signifie que l’Algérie est partout dignement représentée, par sa jeunesse concernée ou pas par cette Coupe du monde. Ce qui fait réagir des envoyés spéciaux. «C’est incroyable, l’Algérie est présente, oui, elle est là, elle ne veut pas se faire éliminer injustement par un arbitre qui a bénéficié de la complicité de ceux qui sont ici au Qatar, au cœur de cette organisation».
Synthèse de H. Hichem