L’université doit être au service du développement économique

Enseignement supérieur

«L’université doit être au diapason du développement et devenir une locomotive de la croissance économique et sociale». C’est ce qu’a affirmé avant-hier à Ain Defla, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari.
Lors de sa visite de travail et d’inspection à la wilaya, le ministre a souligné ainsi qu’«elle (l’université) se doit de jouer un rôle efficient adapté aux besoins du marché, tout en garantissant des emplois à ses diplômés».
M. Baddari a estimé, en outre, que l’université algérienne doit former un «diplômé créatif, innovant et porteur d’un projet créateur de richesse et d’emplois grâce aux «diplôme start-up» et «diplôme brevet d’invention» récemment introduits dans le secteur.
Au titre de sa visite le ministre a inspecté l’Université Djilali-Bounaâma de Khemis Miliana, là où il a rencontré les étudiants et les directeurs de nombreuses universités.
A l’occasion, il a noté que «l’université qui est créatrice d’entreprises économiques, par l’innovation et la créativité, se doit d’orienter la formation supérieure et la recherche scientifique, à son niveau, vers la couverture des besoins du citoyen».
«Elle se doit de former un citoyen et un producteur à la fois», a-t-il préconisé. Il a également insisté sur l’impératif pour le citoyen d’être une «valeur ajoutée» pour l’économie locale, en s’efforçant de répondre aux besoins des collectivités locales et aux besoins de sa société par la création de la richesse et de l’emploi.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a procédé, à l’occasion, à l’inauguration de la nouvelle résidence universitaire de 1.000 lits d’Ain Soltane, avant l’inspection d’un nouveau pôle universitaire (6.000 places pédagogiques) à l’Université Djilali-Bounaâma, dont la mise en exploitation est prévue pour bientôt.
M. Baddari a également visité une exposition de projets d’étudiants, tenue au niveau du club de l’université. Il a discuté, sur place, avec des porteurs de projets à qui il a affirmé l’engagement de son ministère et des autorités supérieures du pays en vue de leur accompagnement. Par ailleurs, le plan d’orientation numérique du ministère de l’Enseignement supérieur a été dévoilé la semaine passée. Selon un communiqué du ministère, ce plan qui vise de développer l’utilisation du numérique dans le secteur, consiste dans une première étape à procéder à la numérisation des différentes méthodes d’apprentissage et de gouvernance dans les établissements d’enseignement supérieur. «Le plan consiste, dans un premier temps, à procéder à la numérisation des différentes méthodes d’apprentissage et de gouvernance dans les établissements d’enseignement supérieur, puis sera élargi pour englober les différentes activités de recherche scientifique, de développement technologique et d’œuvres universitaires», a ajouté le communiqué. Le plan d’orientation numérique se décline en 7 axes stratégiques qui s’articulent autour de la numérisation, afin d’accompagner la formation des enseignants, la numérisation au service des offres de formation et la numérisation pour soutenir la réussite des étudiants, ainsi que la numérisation au service des activités de recherche. Le plan s’articule également autour du rôle de la numérisation dans le soutien des structures de base permanentes, le soutien d’une administration moderne et la place de la numérisation dans le domaine des échanges universitaires nationaux et internationaux. Manel Z.