767 affaires traitées en 2021 et durant le 1er semestre de 2022

Vol de câbles en cuivre

Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Abderrachid Tabi a annoncé, jeudi à Alger, le traitement de 767 affaires liées aux crimes de vol et de contrebande de câbles électriques et téléphoniques durant l’année dernière et le premier semestre de l’année en cours. Lors d’une plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Tabi a fait état du traitement, durant 2021 et le premier semestre de 2022, de «quelque 767 affaires liées aux crimes de vol et de contrebande de câbles électriques et téléphoniques et de tuyaux en plastique (PVC) utilisées dans les réseaux d’assainissement». Rappelant que ces crimes «attentent à l’économie nationale et infligent au Trésor de grosses pertes», le ministre a indiqué que les sanctions prévues par la loi «peuvent aller jusqu’à la prison à perpétuité dans certains cas». Dans le cadre de la lutte contre ces crimes qui menacent l’économie ainsi que la santé et la sécurité des citoyens, des instructions ont été données aux procureurs généraux afin de durcir les peines à l’encontre de ces criminels, a-t-il dit.
A une question sur l’éventuelle réactivation de la peine capitale pour des crimes comme l’homicide volontaire, M. Tabi a rappelé que l’Algérie avait décidé, en 1993, de geler l’application de cette peine par respect à ses engagements internationaux.
Et d’ajouter que «les auteurs des crimes dangereux (une vingtaine) ne sont pas concernés par les mesures de grâce», citant «le kidnapping, la corruption, le détournement et dilapidation des deniers publics, ou encore les crimes commis dans le cadre des bandes de quartiers».
L’Algérie a consenti des efforts colossaux pour lutter contre tous types de criminalité, en apportant des amendements axés notamment sur le durcissement des peines, a-t-il expliqué, indiquant que les statistiques confirment que «les taux d’homicide restent, cependant, élevés dans les pays qui se soucient d’appliquer la peine de mort», le ministre a ajouté qu’«il n’a pas d’inconvénient à poursuivre le traitement de la question du maintien ou non de la peine de mort, par analyse et débat de la part des spécialistes».