Perpétuité pour les assassins du «docteur des anges»

Tiaret

Le tribunal criminel près la Cour de Tiaret a prononcé, mardi en fin d’après-midi, une peine de prison à perpétuité à l’encontre de deux individus, principaux accusés dans une affaire de meurtre du «docteur des anges», Adjrad Med, et 10 ans de prison pour les deux complices, dont le clandestin acquitté.

Les faits remontent au mois de juillet 2021 quant la ville de Tiaret secouée par l’annonce du crime crapuleux contre le toubib, en plein cœur de la ville.
Les étrangleurs de l’ange ont été arrêtés, deux jours après le crime odieux.
Une palme d’or et une médaille de mérite pour les policiers locaux et au médecin légiste de la salle de l’autopsie aux assises.
L’affaire des « étrangleurs du Dr Adjrad, médecin des anges », un quartier résidentiel Ibn Badis, en plein cœur de la ville de Tiaret, n’était pas restée une énigme. Dans un laps de temps, soit 48 heure, ont suffit au trio chargé de l’enquête pour arrêter les quatre suspects du crime crapuleux qu’a connu la capitale rostomide. Ce sont les enquêteurs, la police scientifique et l’autopsie du médecin légiste, l’un des doyens de l’autopsie qui ont réussi en deux jours à élucider l’affaire. Quatre jeunes qui pourraient bien être les auteurs de l’assassinat du Dr Adjrad, l’un des premiers médecins de la région à côté de l’affaire, Bensouna et Youssef el khattib, également tabassé à mort et étranglé par un fil électrique à l’intérieur de son domicile, la veille de l’Aïd el Adha. L’expérience de la police scientifique locale et l’intervention musclée des enquêteurs ont réussi durant le week-end à identifier les auteurs de cet odieux crime. Une affaire de Rome élucidée en deux jours grâce aux policiers locaux. La double clé mène sur la piste du crime crapuleux. Il est 20 heures, la victime se trouvait devant le petit écran quant soudain les quatre membres de l’association ouvrent la porte sans résistance dont ils croyaient que l’appartement est sans propriétaire. Mais face-à-face, sans merci et d’une rage, la main sanguinaire tabasse à mort le médecin des anges. Attachent la victime aux mains, aux bras et aux pieds avant de lui boucher la bouche avec ses propres ordonnances et morceaux des journaux, et la scène n’est pas finie, les étrangleurs n’ont pas trouvé mieux que d’emballer le corps avec le scotch d’emballage une fois étranglé. La main sanguinaire s’évapore dans la nature. Mais durant toute la nuit, suite l’alerte donné par le vaguemestre, qui a découvert le corps allongé sur le sol du hall (de 20 heures à 2 heurs du matin), les enquêteurs sur les lieux passent au peigne fin, après les faits, le mobile du crime n’a pas réussi à mettre à l’instant des restes ou des indices qui puissent permettre aux enquêteurs d’éclaircir les conditions dans lesquelles a été tué Dr Adjrad Med, 92 ans. Même l’intelligence des criminels ont pénétré dans l’immeuble avec des casquettes et des bavettes, dos au mur afin de mener l’action loin des regards des caméras de surveillance. Le premier jour de l’Aïd, le service de la médecine occupé par le médecin légiste, son chef de service et une poignée d’enquêteurs chevronnés de la police locale, l’autopsie et le nombre de coups sur le corps, quant à l’autre côté la section chargée de l’affaire sous un silence loin des regards, quitte les lieux, ouvre une brèche qui mène au refuge des quatre assassins. Par information, le second jour de l’Aïd, l’enquête offre ses fruits, une fois le cerveau du gang arrêté, en possession d’un porte-clef, le téléphone vide sa carte mémoire avec une série de contact avec les complices.
27 heurs après le crime odieux du médecin Adjrad. Quarante-huit heures debout, jour et nuit, les enquêteurs ont plié leurs bagages et direction de la capitale de l’Ouest Oran et à Aïn Turk, l’arrestation du reste du groupe au nombre de trois, le trio fugitif en cavale depuis le premier jour de l’Aïd el Adha une fois arrêté «rapidement transféré vers le lieu du crime à Tiaret pour complément d’enquête » Une panoplie d’indices et pistes nous a conduit sur un autre radeau où sont brulés les habits portés par les quatre sanguinaires, pour enterrer l’empreinte et brouiller les cartes aux enquêteurs. Mais à la vigilance de nos enquêteurs et l’expérience rien n’échappe. Qui a tué Dr Adjard ? Les étrangleurs de l’ange arrêtés, deux jours après, un week-end suffit pour une enquête. Le rêve perdu d’un gang après ce crime odieux et le rêve d’Eldorado sur l’autre continent tombe à l’eau, la police locale a bien choisi le vrai chemin aux tueurs, le transfert au lieu du drame et une place bien réservé dans un avenir. Paix au docteur Adjrad !
Une palme d’or et une médaille de mérite pour les policiers locaux et chapeau bas au médecin légiste !
Un procès s’est déroulé, ce mardi, et après délibérations, le verdict tombe : la perpétuité à l’encontre de deux individus, principaux accusés de meurtre, et dix années de réclusion criminelle à l’encontre des deux complices. Quant au clandestin, il a été acquitté.

Hamzaoui Benchohra