L’Algérie prévoit de réaliser environ 7 milliards de dollars cette année

ENERGIE Exportation hors hydrocarbures

Le directeur du suivi et de la promotion des initiatives commerciales au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Salim Reggad, s’attend à ce que les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie atteignent environ 7 milliards de dollars cette année, rapporte ce jeudi la radio Chaîne I.
Le même responsable a confirmé que le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations travaille depuis 2020 sur un programme visant à promouvoir les exportations algériennes hors hydrocarbures, puisque l’année 2021 a connu un grand bond en atteignant un montant de 5 milliards de dollars. Il a évoqué la réunion extraordinaire au Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine à Niamey
À ce propos, a indiqué : «Il existe de très grandes opportunités pour pénétrer ces marchés et développer les échanges commerciaux, car la Zone de libre-échange continentale africaine est la plus grande région du monde. Elle comprend plus de 54 pays, et nous avons de bonnes relations avec ces pays que nous pouvons exploiter pour prendre nos parts de ces marchés».
L’intervenant a passé en revue un certain nombre de facilitations accordées par le ministère de tutelle aux exportateurs, à l’instar du Fonds spécial pour la promotion des exportations, qui est devenu aujourd’hui un poste du budget de gestion du ministère du Commerce, dans lequel l’État a injecté des fonds pour soutenir les exportateurs en réduisant les coûts des opérations d’exportation pour couvrir 50% du fret, transport et participation à des expositions.
De son côté, le consultant en export, Ali Bey Nasri, a affirmé à ce sujet, dans une intervention à la Radio nationale, que «cet exploit confirme la dynamique de développement de l’économie algérienne».
Selon l’expert, «l’évolution des exportations est intimement liée aux investissements qui ont été réalisés». Il recommande, dans ce sillage, l’élaboration d’une stratégie pour réaliser la durabilité de cette dynamique par l’attractivité des investissements et par des études sur les offres mondiales.
Ali Bey Nasri estime que l’Algérie s’achemine vers un excédent «record» de 20 milliards de dollars d’ici la fin de l’année et un taux de couverture import-export de 150%.
Agence