Le wali veut récupérer les terrains non exploités

Tiaret

Sur les 500 points inscrits sur sa feuille de route depuis son installation à la tête de la wilaya, soit soixante jours, il a réussi à récupérer des terrains non exploités et des édifices abandonnés. Ce sont des dizaines de parcelles attribuées depuis des années sans respecter le cahier des charges, s’ajoutent les biens de l’Etat cadenassés qui ont enfin changé de main. A Sougueur, les âmes qui peuplent ce paradis au milieu de cette seconde ville du Sersou, ne savent plus à quel saint se vouer, ni à quelle porte frapper ou le statut a basculé vers le désordre. Une daïra se distingue par ses richesses, la steppe, l’agriculture, l’élevage et l’artisanat Un trésor qui souhaitent la bienvenue aux visiteurs, mais une fois à l’intérieur, c’est l’enfer. Inscrite dans le cadre de la restructuration des domaines de la wilaya, l’opération, la première du genre, a ciblé des « poches foncières vides », relevant du domaine privé de l’Etat, a-t-on appris lors des visites marathoniennes. Des projets portant réalisation de certains équipements publics aux côtés de programmes de logements «seront implantés» au niveau des assiettes foncières récupérées, a précisé le wali Ali Bouguerra, et sur une décision ferme devant les médias, il dira : « On doit récupérer les poches par n’importe quel moyen et par le biais de l’appareil judiciaire», soulignant que «le recensement des poches foncières vides à l’intérieur du tissu urbain et leur récupération permet «de concrétiser des projets structurants». Le chef de l’exécutif a déclaré que l’opération de récupération des poches foncières, lancée par ses services devra «se poursuivre dans d’autres communes de la wilaya ». Au même chapitre de l’investissement, on recense un nombre important de bénéficiaires qui n’ont pas encore respecté les lois de la République d’une part, les conflits et d’autre part, le projet a moitié réalisé. L’abattoir de Sougueur implanté sur une assiette de 21.200 m2 pour un délai de huit mois pour une production de deux tonnes/jour de viande et la création de 50 emploi est actuellement sur cale. Pour les infrastructures relevant de la DJS, on cite la maison des jeunes abandonnée à son sort, loin des regards des responsables, s’ajoute le CSP, un joyau équipé sans électricité. Le stade communal a connu une autre sort, transformé en un fief de tous les fléaux. Pour le nouveau stade du 1er novembre prévu son inauguration en 2021 mais en vain non encore homologué. Inaugurée en 2015, il est toujours à la recherche d’un preneur. Ce projet inscrit dans le cadre de la récupération des peaux de mouton afin de produire la laine et les peaux pour la fabrication des objets artisanaux mais en vain un projet mort- né. Les ex-galeries par la force du temps et la crise de logements, le toit du lieu abrite près de 40 familles. .Ce sont les occupants qui ont manifesté lors du passage du cortège lit-on sur les banderoles «Suivez-nous ou noyez-nous, Monsieur le wali». A la Nouvelle gare routière, c’est le conflit entre le gérant et l’entreprise suite aux onze affaires au niveau de la justice pour un litige de deux milliards. Pour un délai de 20 mois et un coût de 13 milliards injectés ouvrira ses portes le 11 décembre prochain. Suite à l’entretien entre les différentes parties, Ali Bouguerra a enterré le conflit en mettant les pendules à l’heure. A Tiaret, deux importantes poches foncières ont été récupérées, l’une de 6.000 m2 réservée a un parking à étage à la traîne depuis 2018, non encore lancé avec un retard de quatre années. Quant à la seconde, sa récupération accueillera un hôpital de 120 lits. Une superficie de 16.827 et 5.000 m2, soit deux hectares entre les mains d’un investisseur depuis 1998. Ce projet inscrit rit à Capiref il y a un quart de siècle dont aucun projet n’a été lancé a ce jour. Trois autres endroits sont mis à la disposition des associations pour la réalisation de deux mosquées et une école coranique. Les cités concernées Kerdjou avec ses 1.900 familles, Rahma où réside 1.000 familles et Essenia à la sortie Sud de Tiaret. Pour les locaux commerciaux à Tiaret, on réalise, on abandonne, tel est le constat sur Trig el Beïda. Un marché qui a coûté au Trésor public un montant colossal, fonctionne un mois par an sous le slogan « Souk Errahma ». En plein cœur de la ville, un second marché réalisé par Batimétal, l’ex-siège de la DEP de huit logements F3 s’ajoute les locaux de la CNAC qui ont été récupérés. Pour les zones industrielles, d’activités, et micro-zones, ainsi le lot affecté à l’Afco-Tiaret est l’un des dossiers les plus chauds à avoir été choisi lors de la plénière prochaine de l’APW, a-t-on appris du président Bekheira Louakal.

Hamzaoui Benchohra