L’Accord d’Alger est une bonne base de travail pour les signataires

Mali

Le directeur général de l’Ecole du maintien de la paix de Bamako (EMP), Souleymane Sangare, a affirmé, jeudi à Alger, que l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, est «dynamique» et constitue une «bonne base de travail» pour l’ensemble des signataires.
Intervenant à l’occasion d’une conférence sur «Les métiers liés au maintien de la paix» dans le cadre de la coopération entre l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI) et l’EMP, M. Sangare a indiqué que «l’attachement de l’ensemble des parties prenantes à la mise en œuvre de l’Accord d’Alger est la meilleure preuve de sa pertinence et son efficience», rappelant que «les résolutions onusiennes le prennent aussi comme référence dans l’élaboration de tout texte».
«Au Mali, les populations conçoivent les efforts de l’Algérie, un pays voisin et frère, en vue de résoudre la crise malienne comme étant des efforts sincères venant de la famille», a-t-il ajouté.
Interrogé, par ailleurs, sur l’apport de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), dans le maintien de la paix au pays, M. Sangare a indiqué que la Mission onusienne devait être «robuste, comme le soulignent les Nations unies».
«Une Mission plus robuste veut dire une Mission en mesure de protéger les populations et être plus profitable pour le Mali», a-t-il dit, soulignant que «l’éradication du terrorisme doit être incluse d’une manière ou d’une autre dans ses tâches».
De son côté, le Directeur général de l’IDRI, Abdelaziz Bouguettaya, a indiqué que la coopération entre son institut et l’école de Bamako sera renforcée dans un futur proche, à travers notamment l’envoi de stagiaires et l’échange d’encadreurs.