Les sociétés nationales redorent leur blason

Les zones industrielles à Annaba

Bon nombre d’observateurs ont estimé que les perspectives de croissance économique et d’investissement se sont bien installées à Annaba. «C’est le résultat d’une politique économique locale raisonnable et suivie.
Berceau de l’industrie nationale notamment dans la sidérurgie, métallurgie, pétrochimie et la transformation agroalimentaire, la wilaya d’Annaba a tout pour devenir une des premières régions de croissance du pays»Le dispositif industriel de PME/PMI occupe une assiette foncière s’étalant sur 393 ha située au niveau des zones industrielles et d’activités aménagées réparties sur un total de 580 lots crées il y a quelques années seulement. précise-t-on.
Les zones industrielles existant au niveau de la wilaya de Annaba sont au nombre de quatre :
– zone Pont Bouchet d’une superficie de 116 ha totalisant 51 opérateurs ;
– celle de Meboudja 63 ha compte 46 opérateurs ;
– la zone du MIN d’une superficie de 51 ha abrite 57 opérateurs ;
– et enfin, la zone de Berrahal de 122 hectares saturée à 86% et regroupant un nombre de 62 opérateurs.
Il existe aussi cinq zones d’activités qui, notamment sont : zone de Sidi Salem 12 ha qui compte 60 opérateurs, zone d’El Hadjar 2 ha totalisant 25 opérateurs et saturée à 100%, la zone de Ain Berda 13 ha abritant pour sa part 137 opérateurs. Celle de Oued El Aneb 9 ha comptant 24 opérateurs et la dernière zone d’El Eulma 5 ha qui comprend un seul opérateur en activité, nous révèle-t-on auprès de la direction des mines et de l’industrie. Cependant des études ont été engagées en vue de réaliser l’extension des zones industrielles et des zones d’activités actuelles.
En ce qui concerne les zones créées de fait, celles-ci possédant une superficie d’environ 1600 ha comprenant le complexe sidérurgique d’El Hadjar 800 ha, la zone Allellik avec plusieurs unités industrielles telles que : Ferrovial, laiterie Edough, SNVI, Agritec une concession, Tarsi, semoulerie Main d’or, Ancarrel, Urban, Alfa 550 ha.
Pour le complexe Asmidal, Brasserie de Annaba et Transmet bois 110 ha, l’ancienne zone Seybouse qui regroupe l’Edima, l’Oncv et les Ets Saidani (maintenance) 86 ha, ajouté à cela la zone de l’Onab 40 ha. Au vu du développement qu’avait connu la wilaya pendant ces dernières années en matière d’activités industrielles de même que la forte demande d’investissement incessant avait emmené un foncier industriel existant déjà à devenir insuffisant, cela note-t-on, a conduit les autorités locales à prévoir la création de nouvelles zones d’activité réparties au niveau du chef-lieu de commune d’El Bouni (zone de Boukhmira d’une superficie de 9 ha), zone de Boussedra 19 ha, pour la commune de Sidi Amar (zone d’El Gantra 4 ha ) et la zone de Derradji 11 ha. Celle de Annaba possédera la zone de Seybouse 10 ha, ajoute-t-on auprès de la même institution. Le taux d’une surface bâtie non utilisée est de 8% et celle de la surface non construite mais attribuée est de l’ordre de 32 ha, soit 8,3% sur le territoire de la wilaya en question.
A ce sujet, l’on révèle aussi que pour 579 lots existants, 557 ont été attribués et 371 actes remis aux opérateurs. Deux importantes opérations avaient été exécutées dans la zone de Pont Bouchet pour un coût de 4 milliards de centimes comportant ainsi la réhabilitation de voirie, l’assainissement des eaux, l’éclairage public et la réalisation de clôture, indique-t-on. Pour la zone de Berrahal, celle-ci avait nécessité une enveloppe de 1 milliard 850 millions de cts pour une reprise partielle de l’éclairage.
La ville de Annaba est arrivé à être performante grâce à quelques entreprises exportatrices implantées sur son sol réalisant ainsi un chiffre de 84.329.201 dollars dans les exportations de produits hors hydrocarbures.
La Chambre de commerce et d’industrie Seybouse CCI avait délivré des certificats d’origine pour l’exportations de différents produits à savoir le phosphate, la fonte en gueuse, les bobines laminées, les diluants cendre de laiton, les couvercles en fer blanc, le liège et des déchets de papier. informe-t-on. Or, la société étatique Ferphos occupe d’ores et déjà la première place parmi les entreprises algériennes exportatrices dans la région Est du pays ; cette dernière exporte son produit vers la France, l’Italie, l’Espagne, la Grèce, la Pologne et la Belgique. Elle avait exporté pour un montant évalué à 47.722.546 dollars. Quant à l’usine d’Arcelor Mittal qui est notamment classée en deuxième position avec un chiffre d’affaire de 13.651.062 dollars pour ses exportations d’acier vers la Tunisie et l’Espagne.
L’Algérie a ainsi enregistré un excédent de la balance commerciale de 13,3 milliards de dollars dans la même période contre 11,2 milliards US pour la période de 2010, le volume globale des exportations hydrocarbures notamment représente 97,15% contre 2,8 % seulement des exportations hors hydrocarbures en Algérie. Bon nombre d’observateurs ont estimé que les perspectives de croissance économique et d’investissement se sont bien installées à Annaba. «C’est le résultat d’une politique économique locale raisonnable et suivie.
Berceau de l’industrie nationale notamment dans la sidérurgie, métallurgie, pétrochimie et la transformation agroalimentaire, la wilaya d’Annaba a tout pour devenir une des premières régions de croissance du pays», a souligné un économiste de la région.
Oki Faouzi