Enlèvement des restes d’une péniche abandonnée

Port d’El-Djamila à Alger

L’opération nationale de levée des épaves de bateaux abandonnés au niveau de tous les ports se poursuit. Cette fois ci, c’est au niveau de port de pêche d’El-Djamila à Alger, là où les restes d’une péniche abandonnée qui occupent 50 mètres du quai ont été enlevé, sous l’inspection du ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi.
Cette visite a été «bien accueillie par les professionnels qui se sont félicités de cette initiative», a indiqué un communiqué du ministère, ajoutant qu’il a été procédé, à l’occasion, à la présentation des axes de la stratégie de pêche et des productions halieutiques qui «œuvre à améliorer les conditions socio-professionnelles des pêcheurs au niveau des ports».
Dans ce cadre, des solutions sur le terrain ont été proposées dont l’organisation de la profession à travers la création de coopératives et unions de pêcheurs, toutes professions confondues, au niveau des ports de pêche ainsi que la mise en place d’un régime particulier garantissant la protection sociale des pêcheurs.
S’agissant le retard dans la prise en charge des navires au niveau des ports algériens, le ministre des Transports, Kamal Beldjoud, a souligné jeudi dernier que «la solution la plus appropriée serait de numériser les services de tous les intervenants au niveau des ports, qu’il s’agisse des services du commerce, de l’agriculture, des douanes, de la police, et autres».
Ce problème «entraîne des conséquences, notamment le paiement d’amendes de retard qui impactent négativement le Trésor», a indiqué le ministre lors d’une réunion de coordination consacrée à l’examen des mécanismes à même de faciliter les procédures liées au déchargement et au chargement des navires.
La réunion a été organisée au siège du ministère des Transports, en présence du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, et du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, de représentants des Garde-côtes, de la Direction générale des douanes et de la Direction générale de la sûreté nationale.
La réunion a conclu à la nécessité d’utiliser la plate-forme numérique de la communauté portuaire (APCS) et de la généraliser à tous les acteurs pour conférer davantage de flexibilité au traitement des marchandises au niveau des ports nationaux et éviter ainsi les amendes de retard pour les navires et les conteneurs qui privent le Trésor de devises.
Cette plate-forme numérique, lancée par le groupe des Services portuaires (Serport), est une plate-forme intégrée de la chaîne des services logistiques portuaires, qui a été mise à jour et dont le champ a été élargi pour inclure tout ce qui concerne l’activité des ports.
La plate-forme offre de nombreux avantages au profit des opérateurs économiques, notamment l’amélioration de la cadence de transit des marchandises dans les ports, l’optimisation de la qualité de prestation du service client.
Manel Z.