Le rappel à la vigilance de Saïd Chanegriha

L’«idéologie géopolitique de l’extrémisme»

«L’Idéologie et la géopolitique de l’extrémisme évoluent dans le temps et dans l’espace et elles sont très complexes à comprendre leurs objectifs. Elles prennent de multiples et différentes formes, elles sont fondées sur des idéologies variables, mais qui ont en commun la fausse croyance de détenir la vérité, l’intolérance, la haine et la violence qui évolue, parfois, jusqu’au terrorisme», a expliqué avant-hier le Général d’Armée, Saïd Chanegriha, Chef d’État-major de l’Armée nationale populaire (ANP), lors d’un discours livré devant les participants au colloque international sur la géopolitique de l’extrémisme.
Présidant l’ouverture des travaux de deux jours du Colloque international sur «la géopolitique de l’extrémisme : origines, menaces, défis et mécanismes de lutte», organisé avant-hier au Cercle national de l’Armée à Béni-Messous sous le haut patronage du président de la République, le Général d’Armée, Saïd Chanegriha, a déclaré, dans un long discours prononcé à cette occasion, les dessous sataniques de la nouvelle idéologie géopolitique de l’extrémisme dans le monde et principalement dans notre région, c’est ce qu’a indiqué hier le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
Dès l’entame de son intervention au Colloque international, le Chef d’État-major de l’ANP, a été très explicite sur les dangers que représentent la géopolitique de l’extrémisme sur la sécurité et la stabilité du pays et de la société civile.
Le Général d’Armée et Chef d’Etat-major Saïd Chanegriha, a affirmé que l’idéologie de l’extrémisme est «évolutive et complexe, cette dernière prend plusieurs formes d’expression, fondées sur des idéologies variables, dans le temps et l’espace, mais qui ont en commun la fausse croyance de détenir la vérité, l’intolérance, la haine et la violence qui évolue, parfois, jusqu’au terrorisme», développe-t-il.
«Le phénomène de l’extrémisme ne peut être attribué à une religion, une société ou une idéologie quelconque. De même, la mauvaise mise en œuvre d’idées et de convictions peut évoluer vers des processus qui menacent l’identité, la pensée et même la stabilité des Etats», a-t-il ajouté.
Devant la présence d’un grand panel composé par des membres du Gouvernement, de hauts responsables relevant des institutions de sécurité, d’hommes de religion, des directeurs généraux et chefs centraux des ministères, de spécialistes, chercheurs sur les questions sécuritaires, et de Conseillers du président de la République, ainsi que des professeurs et experts algériens et étrangers, le Général d’Armée, Saïd Chanegriha, a rappelé que «l’extrémisme est un phénomène dont les origines remontent très loin dans l’histoire».
Après avoir présenté ses remerciements et gratitudes quant aux efforts élaborés par le président de la République pour l’organisation et la réussite du Colloque international sur la géopolitique de l’extrémisme, sur ses origines, ses menaces et également ses défis et ses répercussions sur la sécurité et la stabilité du pays et de l’ensemble de la région, le Général d’Armée Chanegriha a évoqué le phénomène de l’extrémisme, expliquant que cette idéologie criminelle «ne peut être attribuée à une religion, une société ou une idéologie quelconque», dira le Général d’Armée, Saïd Chanegriha devant les présents.
Le Général d’Armée a, également, abordé l’expérience algérienne dans le traitement de l’extrémisme à travers la lutte contre le phénomène du terrorisme, «qui a permis de mettre en échec les stratégies sournoises, qui visaient, aux travers de ce fléau intrus à la société algérienne, l’existence même de l’Etat», a rappelé le Général d’Armée, Saïd Chanegriha.
Sofiane Abi