Coupe du monde Le Portugal, sans aucune retenue, bat la Suisse (6-1)

Pas de Cristiano Ronaldo. Les coéquipiers du quintuple Ballon d’Or ont fait voler en éclats la défense suisse, notamment grâce à Gonçalo Ramos, auteur d’un triplé après avoir pris la place de CR7 (6-1).
Puisque le voisin espagnol a chuté, c’est le Maroc que les Portugais défieront pour une place dans le dernier carré. C’est le remplaçant de Ronaldo Gonçalo Ramos qui a illuminé la soirée avec un triplé pour sa première titularisation sous le maillot portugais. Ce soir, il a certainement mis Ronaldo sur le banc, qui l’a remplacé à 20 minutes du terme (73e). Le quintuple Ballon d’Or a eu le temps d’envoyer un coup-franc dans le mur (76e) et marquer un but refusé pour hors-jeu (84e).

Le verrou a fini par sauter 6 fois
Elle aurait pu être juste cette belle expression d’un confrère à l’ouverture de la rencontre Portugal-Suisse «Une armada portugaise à la conquête du monde, et d’ajouter face à un verrou suisse impossible à forcer». Le terrain le contredit puisque cette Suisse, silencieuse dans son quotidien, s’est faite craquer 6 fois par les Portugais qui ne voulaient pas laisser une seule chance à l’adversaire, celle de remporter ce match. Des bruits se faisaient entendre à chaque but inscrit. En réponse aux stars portugaises, les Suisses affichaient un collectif bien huilé, redoutable défensivement et réaliste face au but.

Le festival de buts sans Cristiano…
A la fin de la rencontre, le consultant de BeIN Sports déclarait «pour ce match décisif, l’entraîneur portugais a pourtant surpris tout son monde en plaçant la star Cristiano Ronaldo sur le banc pour le coup d’envoi. Un choix audacieux mais payant ?»
Mais le résultat démontre que la machine pouvait amplement rouler sans la star, ce qui a été déjà démontré face à l’Uruguay, qu’il ne dépendait pas seulement des exploits de sa star. Avec des joueurs comme Bruno Fernandes, Bernardo Silva, Rafael Leao ou Joao Félix, le danger peut venir de partout pour la Nati.

Les Suisses, sans bruit, acceptent la défaite
D’entrée, et dès la 6’, le Suisse Embolo, l’avant-centre de Monaco, annonce la couleur, bien servi devant la surface par une remise de la tête de Xhaka, mais cette incursion est contrée par Pepe. Les Suisses ne se font pas intimider par leur adversaire, au contraire, ils jouaient l’une des plus importantes cartes ce samedi, il fallait convaincre et prendre au piège cette équipe décidée à poursuivre sa route vers la finale, mais aussi une occasion d’avertir les Lions de l’Atlas, prochain client. Malgré toutes les tentatives de bloquer l’attaque portugaise, le célèbre Ramos, dès la 17e minute de jeu, dribble deux défenseurs, et voilà que l’attaquant de Benfica bombarde les buts suisse et plante le premier but (1-0).
Des tentatives de marquer s’accélèrent, mais les vagues portugaises ne baissent pas d’intensité. A la 28’ le second but, on pousse du côté suisse, on tente de s’organiser mais le rouleau compresseur poursuit sa route vers les filets suisse et à la 33′ c’est le 3e but qui orne le tableau, et la suite ne fera pas changer grand-chose au contraire, les buts pleuvront jusqu’à la 90’ où le panier suisse devenait lourd à supporter avec 6 buts à 1.
H. Hichem