La nécessité d’accélérer la numérisation des secteurs névralgiques soulignée

Examen du projet de loi de Finances 2023 au Conseil de la nation

Les sénateurs ont souligné, avant-hier lundi, la nécessité d’accélérer la numérisation des secteurs névralgiques ayant lien avec la gouvernance financière qui ont un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens, a indiqué un communiqué du Conseil de la nation. C’était lors d’une plénière consacrée l’examen du projet de loi de Finances (PLF- 2023), tenue sous la présidence de Salah Goudjil, président du Conseil de la Nation en présence du ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, en sa qualité de représentant du Gouvernement et nombre de ministres.
L’ensemble des mesures financières et économiques et les dispositions législatives contenues dans le projet de loi de Finances (PLF-2023), a noté la même source, ont été valorisées par les sénateurs qui ont souligné leur rôle dans l’accélération de la cadence du développement et la promotion des acquis sociaux réalisés.
«Les sénateurs ont mis en avant le rôle de ces mesures dans l’accélération du développement et la relance de l’économie nationale d’une part, et la préservation et la promotion des acquis sociaux», a poursuivi la même source.
Les membres du Conseil de la nation ont également mis l’accent sur la préservation du caractère social de l’Etat consacrée dans les dispositions du texte de loi de Finances pour l’exercice 2023 qui ne prévoit aucune nouvelle taxe et propose de nombreuses mesures de nature à réaliser le décollage économique.
Dans son intervention, le sénateur Mourad Lakhal du Rassemblement national démocratique (RND) a salué la préservation du caractère social de l’Etat. «Le texte ne prévoit pas d’impôts, et que l’Etat poursuit sa politique sociale, tout en œuvrant à la réalisation du décollage économique», a-t-il souligné.
Evoquant, à l’occasion, les différentes mesures relatives à la lutte contre la fraude et la spéculation illicite et la consécration de la transition vers un nouveau modèle de gouvernance des finances publiques, en ce sens que la nouvelle loi de Finances intervient en application des dispositions de la loi organique 15-18 relative aux lois de Finances, qui a établi de nouvelles règles de gestion selon l’objectif et sur la base des résultats et de la performance.
De son côté, le sénateur Mihoub Dougha, de la même formation politique, a estimé qu’il ne fait aucun doute que l’Etat poursuit sa politique sociale en dépit du contexte économique mondial, soulignant la non-inscription dans le texte de loi de nouvelles taxes pesant sur le citoyen.
Saluant les différentes décisions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, notamment celles relatives à l’augmentation des salaires, ce sénateur s’est félicité des démarches entreprises pour diversifier l’économie nationale et amorcer un véritable investissement.
Le sénateur Abderrahmane Madani du parti du Front de libération nationale (FLN) a, quant à lui, mis en avant l’attachement du président de la République à la concrétisation de ses engagements en œuvrant, a-t-il indiqué, à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens à travers les mesures d’augmentation des salaires, de l’allocation chômage et de la revalorisation des retraites. Alors que le sénateur, Mohamed Boukrou (indépendant) a souligné l’action du Gouvernement pour la diversification des ressources de financement et la consécration de la gouvernance financière, se félicitant des mesures portant amélioration du pouvoir d’achat à travers la révision de la grille des points indiciaires et l’augmentation de la pension de retraite.
Dans son rapport préliminaire sur la loi de Finance 2023, la commission des Affaires économiques et financières du Conseil de la Nation a qualifié la loi de Finance 2023 de louable au vu du budget, inédit, dédié à la dépense publique traduisant l’attachement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune à propulser la roue du développement économique et la consécration du caractère social de l’Etat algérien.
Soulignant, l’adoption d’une nouvelle approche de gestion financière basée sur les résultats et la performance où les dotations financières sont exécutées en fonction du programme.
La commission a également mis en avant les mesures législatives visant la promotion de l’investissement, l’adaptation et la simplification des procédures fiscales, la mobilisation des ressources, l’inclusion fiscale et financière, la répression de la fraude et de l’évasion fiscale, le renforcement du pouvoir d’achat des familles et la révision de l’allocation chômage.
Rabah Mokhtari