«Plus de 80 sur 350 demandes financées à la fin 2022»

Selon le DG du Fonds de financements des start-ups :

Dans une déclaration accordée avant-hier à l’APS, le Directeur général du Fonds de financements des Start-ups, Hachani Okba, a révélé, en marge des travaux de la première conférence africaine des start-ups, organisée depuis avant-hier à Alger, que plus de 80 start-ups algériennes sur un total de 350 demandes ont été financées entre janvier jusqu’à décembre 2022. Le responsable du Fonds de financement des Start-ups relevant du ministère des Start-ups a déclaré, également, que les start-ups financées portent le label «start-up» et le label «projet innovant», signifiant qu’il s’agit de sociétés innovatrices. Le même responsable a précisé que le Fonds investissait uniquement dans les start-ups, dont les études ont démontré le potentiel et une efficacité sur le terrain. C‘est le cas des 80 start-ups financées, «elles sont actuellement en service, elles commercialisent leurs services et leurs marchandises localement», dira Hachani Okba à l’APS comme une preuve à l’appui. Le même responsable a déclaré le souhait du Fonds et celui du Gouvernement de voir «ces 80 start-ups algériennes accéder au marché continental, notamment après cette importante conférence», exprime-t-il.
Organisée sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la première conférence africaine des start-ups, lancée avant-hier à Alger, a été couronnée par de nombreux succès, dira le responsable au Fonds de financements des start-ups, dont l’organisation de cet événement important, premier de son genre en Algérie. Sur le même registre, le DG du Fonds de financements des start-ups a révélé que depuis la création du Fonds, qui remonte en octobre 2020, un total de 350 demandes de financement ont été réceptionnées et étudiées par ses services, «ce qui fait une moyenne entre 20 à 25 dossiers examinés chaque mois», précise-t-il. D’autre part, et abordant la question sur les moyens de financement des start-ups, Hachani Okba a rassuré que le Fonds « a récemment renforcé, en août dernier, ses capacités de financement en vertu d’une convention signée avec la Direction générale du Trésor pour le financement des fonds d’investissement des wilayas».
L’objectif de cette importante démarche, selon Hachani Okba, consiste à mieux gérer les opérations financières de l’Etat pour l’exploitation des fonds d’investissement des wilayas, d’une valeur totale de 58 milliards de DA, au profit des jeunes entrepreneurs à travers toutes les wilayas, concrétisant le Plan d’action du Gouvernement. Selon lui, le Fonds propose trois possibilités de financement en fonction du type de la start-up concernée, à savoir un financement jusqu’à cinq millions de DA, comme seuil maximal pour les start-ups qui viennent de se lancer, un autre financement dédié pour les start-ups déjà existantes, qui s’élève à 2 milliards de DA, et le dernier est réservé pour les start-ups plutôt matures, pouvant bénéficier d’un financement allant jusqu’à 15 milliards de DA maximum.
«A ce jour, des start-ups à travers 22 wilayas spécialisées dans 18 domaines d’activité ont été financées, dans le cadre d’une approche purement économique», a indiqué Hachani Okba.
Sofiane Abi