Table ronde sur la coopération dans le numérique et les start-ups

START-UPS Algérie/Mali

Une table ronde sur la coopération entre l’Algérie et le Mali dans les domaines du numérique et des start-up, s’est tenue jeudi à Bamako, avec la participation d’une centaine d’opérateurs et acteurs dans ces domaines d’activité.
Cette rencontre, la première du genre, a eu lieu au Centre international des conférences de Bamako, à l’initiative de l’ambassade d’Algérie au Mali et du Mali Digital awards (MDA), une organisation des métiers du numérique et des start-ups.
Les travaux ont été ouverts par le ministre malien du Numérique et de la Modernisation de l’administration et par le ministre algérien de l’Economie de la connaissance, des start-ups et des Micro-entreprises, Yacine El Mehdi Oualid, qui est intervenu à partir d’Alger par visioconférence.
Les deux ministres ont souligné la haute qualité des relations qui existent entre les deux pays et ont exprimé leur soutien à cette rencontre et au développement de la coopération bilatérale dans les domaines stratégiques du numérique et des start-ups.
L’ambassadeur d’Algérie au Mali, Riache El Houès, ainsi que la coordonnatrice du MDA, Ada Maiga, ont, au préalable, introduit l’événement et expliqué leurs attentes respectives à travers son organisation.
Les travaux ont été répartis en deux séances, animées par des panelistes maliens et algériens, ces derniers intervenant eux aussi, par visioconférence.
Les participants ont ainsi procédé à un large échange de vues sur l’état des lieux dans chacun des deux pays dans ces deux secteurs d’activités, à l’identification d’opportunités de partenariat et de coopération entre les institutions publiques, les entreprises et les investisseurs des deux pays, ainsi qu’a l’examen de la possibilité de mise en place d’un mécanisme conjoint de promotion et de suivi des échanges entre les deux pays dans ces deux domaines d’activités.
Les débats ont permis de constater l’existence de nombreuses opportunités de coopération et de partenariats incluant l’incubation, l’utilisation de la fibre optique dans le cadre de la dorsale africaine, le recours commercial aux capacités satellitaires algériennes, la formation dans les différents métiers du numérique. Ils incluent égalementles programmes d’immersion dans des écosystèmes favorables au développement des start-ups, un appel pour la création d’une banque pour le financement des start-ups, la promotion des joint-ventures, la digitalisation de la logistique, ainsi que la cyber-sécurité, notamment la sécurité des frontières.
Manel Z.