Clôture de la conférence sur la paix et la sécurité en Afrique

Oran

Les participants à la 9e conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, qui a pris fin, jeudi soir à Oran, ont appelé à trouver un mécanisme de coordination et de coopération, au service des causes africaines soumises au Conseil de sécurité de l’ONU, entre le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) et le groupe « A3 » des Etats africains membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Ils ont appelé à l’adoption d’approches globales et intégrées pour traiter les causes profondes du terrorisme et de l’extrémisme violent. Une synthèse des délibérations de la Conférence, lue par un membre du Secrétariat du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine lors de la séance de clôture, a souligné la nécessité pour les pays africains d’adopter des réactions fermes à ce fléau, tout en œuvrant à tarir les différentes sources du terrorisme et contrôler le cyberespace.

Les participants ont également appelé, à travers leurs interventions lors des sessions de cette 9ème Conférence de haut niveau, à traiter le problème de la prolifération illégale des armes et à la coopération entre les pays africains, en plus de redoubler d’efforts dans ce registre. Les représentants des pays africains ayant participé à cette Conférence ont, en outre, refusé de recourir à des sanctions unilatérales contre les pays africains, comme ils ont exigé que celles-ci (sanctions) soient basées sur les résultats d’une enquête menée par des commissions créées à cet effet, et auxquelles les pays africains participent à travers les organisations qui les représentent.

Ils ont également recommandé de mettre en place des mécanismes pour l’exécution desdites sanctions de manière à garantir la réalisation des objectifs assignés et à éviter leurs éventuelles répercussions négatives, tout en appelant les organisations internationales à veiller à ce qu’elles ne réduisent pas la capacité des pays, objet de sanctions, quant à protéger leurs frontières, leur unité et leur sécurité. Dans la conférence de presse qu’il a animée en marge de la clôture de la conférence, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a déclaré jeudi soir que l’Algérie prendra des initiatives supplémentaires pour renforcer la coopération aux niveaux international et africain afin de lutter contre ce fléau. Le ministre a souligné que le Président Abdelmadjid Tebboune a été désigné par ses homologues africains comme coordonnateur de l’action africaine pour renforcer la lutte contre le terrorisme et criminaliser l’extrémisme violent sur le continent africain.
L. A.