Le rôle de la presse dans la documentation des hauts faits du peuple durant la Révolution souligné

Laghouat

Le rôle de la presse nationale dans la documentation et l’archivage des hauts faits accomplis par le peuple algérien durant la guerre contre le colonialisme français pour le recouvrement de sa souveraineté nationale a été soulignée par les participants au séminaire «Histoire et Presse», tenu dimanche à l’université Ammar Thelidji de Laghouat dans le cadre de la commémoration du 62e anniversaire des manifestations populaires du 11 décembre 1960.
Les intervenants, historiens, hommes de lettres et universitaires, ont évoqué différents volets ayant trait à la corrélation qui existe entre l’histoire et l’information et la contribution de la presse et sa mission indéniable dans la documentation des combats, des épopées et actions militantes du peuple algérien menées contre le colonialisme français.
Le conférencier Nasreddine Bouziane de l’université-3 de Constantine a mis l’accent, dans sa communication intitulée «Les organes de presse algériens : de la Guerre de libération à l’édification», sur «La mission des gens de la presse dans le développement de la pensée révolutionnaire chez les citoyens, l’appel à la lutte armée et la pensée libérale pour faire face à la pensée colonialiste».
Dans son intervention «La presse, source d’écriture de l’histoire», Ahmed Hamdi, Université d’Alger-3, a mis en avant le rôle des publications journalistiques durant la période coloniale dans la documentation des évènements, des écrits qualifiés de référents crédibles.
Le chercheur en histoire, Lakhdar Aouarib, université de Ouargla, a tenté de rectifier, dans sa communication intitulée «Le Sultan Cherif Bouchoucha : entre Djihad et fondation d’un Etat», certaines informations tendancieuses véhiculées par la France coloniale pour défigurer la résistance de Si Cherif Bouchoucha dans le Sud, soutenant, à ce titre, que «la population dans le Sud aspirait à cette ère à libérer le pays et atteindre l’unité nationale».
Le programme du séminaire qui regroupe un aréopage d’historiens et d’universitaires issus de différentes régions du pays prévoit également la mise sur pied de trois ateliers dédiés à l’examen des thèmes liés aux «parcours révolutionnaire», «les triomphes diplomatiques» et «la mobilisation médiatique», ont indiqué les organisateurs.