L’Algérie plaide pour le développement en Afrique

Dans une déclaration à la presse, jeudi soir à Washington, à l’issue des travaux du Sommet Etats-Unis/Afrique, auquel il a participé en sa qualité de représentant du Président Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué que «l’Algérie œuvre à libérer l’Afrique en lui donnant les moyens de se développer pour sortir de son isolement». L’Algérie a mis l’accent, lors de sa participation à cet événement, «sur les problèmes du développement du continent africain en appelant à permettre à l’Afrique d’amorcer un véritable processus de développement», a-t-il précisé.

«L’Algérie a mis en exergue lors de ce Sommet le changement radical qu’elle a opéré en «un temps record à travers la révision du cadre juridique pour relancer et libérer l’investissement de la bureaucratie», a-t-il souligné. Il a ajouté que «l’Algérie a entamé un processus de développement global ayant ciblé tous les secteurs», a-t-il expliqué, soulignant que le pays «a réalisé les meilleurs résultats en Afrique, en témoignent les différentes institutions mondiales». A ce propos, Aïmène Benabderrahmane a rappelé le programme ambitieux du président de la République ainsi que les programmes de développement qui «tiennent compte de la dimension d’intégration régionale, à l’instar de plusieurs projets dont l’Algérie s’attelle à mettre en œuvre dans le secteur des infrastructures et les structures de base en vue de contribuer au développement du continent noir». A cette occasion, le Premier ministre a rencontré, jeudi à Washington, le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Yunus Al-Menfi.

La rencontre a permis aux deux parties de se féliciter des relations de fraternité et de solidarité historiques unissant les deux pays frères et d’examiner les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines. Les deux parties ont également passé en revue les derniers développements survenus en Libye et les perspectives de règlement de la crise libyenne sur la base du dialogue et de la réconciliation nationale, loin des ingérences étrangères, à même de préserver l’unité de la Libye, ses intérêts et son intégrité territoriale. Le Premier ministre a également reçu l’envoyé spécial du Président des Etats-Unis d’Amérique pour le climat, John Kerry. Les entretiens ont permis d’échanger les vues autour des défis climatiques, et les voies de promouvoir la coopération internationale pour y faire face. Les deux parties ont évoqué le plan de l’Algérie pour développer l’exploitation des énergies renouvelables, ainsi que les capacités offertes pour appuyer ce plan à travers le recours à l’expertise américaine et aux technologies de pointe dans ce domaine stratégique.
L. A.