Des négociations prochainement avec les autorités saoudiennes pour augmenter le quota de l’Algérie

Hadj 2023

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmahdi a annoncé, jeudi passé à Alger, des négociations «prochaines» avec les autorités saoudiennes compétentes pour revoir à la hausse le quota de l’Algérie en prévision du Hadj 2023 et discuter de la question de l’âge, en vigueur du fait de la propagation de la pandémie de Covid-19.

Lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation, le ministre a fait part du «lancement prochain de négociations avec les autorités saoudiennes compétentes pour augmenter à 40.300 hadjis, le quota de l’Algérie en prévision de la prochaine saison, et revoir la question de l’âge fixé l’année dernière suite à la propagation du Covid-19». A une question sur l’organisation et le coût du Hadj et les frais des prestations y afférentes, le ministre a précisé que «ce coût est fixé après plusieurs étapes et procédures suivies dans le pays et les Lieux saints, visant à améliorer les conditions d’hébergement des hadjis, conformément au cahier des charges régissant l’opération». «Ce coût comprend tous les services facilitant aux hadjis l’accomplissement des rites dont l’hébergement, le transport, la restauration et le transport des bagages, ainsi que les frais d’entrée au Royaume d’Arabie saoudite», explique le ministre. A ce propos, il a relevé que «le coût fixé en Algérie était le plus bas comparativement au reste des pays musulmans au regard des services offerts». La sélection des agences est du ressort «d’une commission intersectorielle qui veille à l’application de normes de sélection garantissant l’habilitation des Agence de tourisme et de voyage à prendre en charge les hadjis algériens et donner la meilleure image de l’Algérie», ajoute le ministre.