Les grands engagements de Benabderrahmane

Protection et droits des enfants en Algérie

L’Algérie qui a ratifié, il y a trente ans, toutes les conventions internationales relatives aux droits de l’enfant, n’a pas lésiné sur les moyens pour protéger les enfants algériens devant les menaces multiples et les risques aggravants de la criminalité, qui entourent leurs environnements y compris l’espace numérique, en mettant en place un arsenal juridique bien peaufiné.

Présidant hier l’ouverture des premières assises nationales sur « L’état de l’enfance en Algérie », organisé au Palais des Nations au Club des Pins, à Alger, le premier responsable au Gouvernement a promis une meilleure protection pour les enfants, à travers l’affirmation de leurs droits qui leurs accordent l’accès la gratuité à l’éducation et à la santé et la protection contre toutes formes de menaces ou d’exploitation et sans discrimination aucune.
Dans une allocution prononcée hier lors de et événement national consacré à l’enfant, le Premier ministre a mis en avant l’engagement de l’Etat à continuer à travailler en faveur de la promotion et de la protection de l’enfance, notamment en garantissant ses droits à l’éducation et à la santé, sans discrimination aucune.
Benabderrahmane a estimé que le choix de la tenue des premières assises à l’occasion du 30e anniversaire de la ratification par l’Algérie de la Convention relative aux droits de l’enfant, se veut une réaffirmation du respect de ses engagements internationaux dans ce cadre.
Considérant l’investissement dans le monde de l’enfance d’important et de primordial, pour un meilleur destin pour la société de demain, le Premier ministre et lors de son intervention lors de cet événement, a déclaré que l’Etat algérien accorde un grand intérêt, veille et défend bec et ongles les droits de l’enfant algérien.
« L’Algérie attache une grande importance à la promotion des droits de l’enfant », dira Aïmene Benabderrahmane devant les participants aux premières assises sur l’enfant.
Il a ajouté, lors de sa supervision de l’ouverture des premières assises nationales sur la réalité de l’enfance en Algérie, que le choix porté sur le 30e anniversaire de la ratification par notre pays de la Convention pour la protection des droits de l’enfant comme date de tenue de ces assises nationales, confirme le respect des conventions par l’Algérie. Tout en rappelant que l’Algérie a rapidement adhéré et ratifié toutes les conventions internationales relatives aux droits de l’enfant, le Chef du Gouvernement a indiqué que « l’Algérie attache une grande importance aux principes fondamentaux de non-discrimination et de protection des droits des enfants à la survie », souligne-t-il devant les présents aux assises nationales. Le Premier ministre a également indiqué que « l’axe de l’enfance avait une place importante dans la politique et le plan du Gouvernement, à travers un vaste et riche programme dédié spécialement à la protection des enfants contre les préjudices, la négligence, la violence et l’exploitation, en outre de prendre les mesures appropriées pour fournir des conditions adéquates et préserver leur vie », explique-t-il.
Dans le même contexte, Aïmene Benabderrahmane a estimé que le récent amendement constitutionnel, qui consacre les droits de l’Homme sur la base des principes de justice sociale, n’a pas négligé les droits de l’enfant, « bien au contraire », dira le Chef du Gouvernement, puisqu’« il prescrit le principe d’intérêt, de l’éducation et des soins de santé gratuites, de la protection contre l’exploitation et de la prise en charge des enfants de parents inconnus », relève-t-il.
Avant de conclure son allocation, le premier responsable au Gouvernement a estimé que le rôle de la famille reste essentiel, « car elle est la première et la plus sûre étreinte pour protéger l’enfant en tant que chemin vers son avenir », tout en s’appuyant sur les modifications juridiques concernant les enfants, où les nouvelles lois adoptées récemment comprenaient des changements sur la loi sur la famille, la loi sur la nationalité, la loi civile et la prévention des délits d’enlèvement des enfants. « Les efforts nationaux ont abouti à une loi spéciale sur la protection de l’enfance. Une loi plus protectrice pour l’enfant », a soutenu le Premier ministre à la fin de son allocation.
Sofiane Abi