« Ma génération est celle qui mettra fin à l’occupation »

Ahed Tamimi

« Ma génération est celle qui mettra fin à l’occupation ». Ces mots, empreints d’une détermination farouche, sont ceux que prononce à tous les micros, à toutes les tribunes, la désormais célèbre Ahed Tamimi, l’une des figures de la résistance palestinienne, la Boucle d’or du village de Nabi Saleh, peuplé d’irréductibles Palestiniens.A 16 ans, en 2018, elle fut jetée dans les geôles israéliennes infâmes, où elle fut soumise, pendant huit longs mois, au supplice d’interrogatoires musclés, violant les droits sacrés de l’enfance. Aujourd’hui, elle témoigne de son vécu et lance un appel à résister et à se mobiliser. Nabil Boukili, un député belge représentant le Parti du travail de Belgique (PTB), s’est récemment entretenu avec elle sur le plateau de Studio Solidaire. Ci-dessous encore, nous vous invitons à voir ou revoir notre vidéo intitulée « L’émouvant message adressé au monde par Ahed Tamimi ». C’était il y a cinq ans, au cours d’un 15 décembre 2017 funeste, l’adolescente qu’elle était alors s’adressa au monde devant son domicile, à Nabi Saleh, quelques instants après avoir giflé un soldat israélien et, à travers lui, le colonialisme forcené et sans pitié d’Israël. Une scène particulièrement marquante évoquée par Nabil Boukili lors de son interview. Ahed Tamimi était alors fortement ébranlée par un terrible drame, un de plus : le même jour, un soldat israélien avait tiré froidement sur son cousin de 14 ans, Mohammed, le blessant grièvement à la tête. Quelques semaines plus tard, elle était arrachée aux siens, chez elle, à l’aube crépusculaire, celle de l’oppression la plus impitoyable.