« Chaque chose viendra en son temps »

Eventuelle candidature à un deuxième mandat présidentiel

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué, avant-hier jeudi, qu’il n’y pensait même pas à son éventuelle candidature à un deuxième mandat présidentiel. « Il était encore trop tôt d’évoquer un deuxième mandat à la magistrature suprême », a-t-il dit lors de l’entrevue périodique accordée aux représentants des médias nationaux, diffusée sur les chaînes de Radio et de Télévision nationales. Relevant que sa préoccupation consiste en l’achèvement de la concrétisation de ses engagements et que chaque chose viendra en son temps.
Je n’ai, a poursuivi le chef de l’Etat, aucune réponse. « Nous sommes à deux ou trois mois au-delà du mi-mandat et c’est plus que trop tôt (d’en parler). « L’essentiel, c’est qu’il reste encore deux années pour terminer et concrétiser mes engagements et c’est au peuple de juger par la suite.
Chaque chose viendra en son temps », a fait savoir le président de la République, en réponse à une question relative à ce qui est rapporté par certains médias, selon lesquels il prétendrait à un deuxième mandat présidentiel.
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, affirmé que l’année 2023 serait celle de la consolidation et de la consécration des réalisations accomplies ces dernières années. « L’année 2023 sera celle de la consolidation et de la consécration des réalisations accomplies », a encore indiqué Abdelmadjid Tebboune, affirmant toutefois ne pas être satisfait à 100% de tout ce qui a été réalisé jusque-là Au moment, a observé le chef de l’Etat, où nous pouvions faire mieux.
S’agissant de ce qui a été réalisé jusque-là, le Président de la République a préféré laisser le citoyen et ceux qui ont contribué à opérer les grands changements que nous avions souhaités, en juger d’eux-mêmes.
Rappelant, au passage, les 54 engagements écrits qu’il avait contractés durant sa campagne électorale en prévision de la Présidentielle de 2019, en référence à l’année 1954 qui a vu le déclenchement de la Guerre de libération, au lieu de se contenter de tenir des promesses comme le veut l’usage dans de telles échéances. Et son souci d’opérer les réformes promises au peuple algérien à la vitesse qu’il juge nécessaire pour changer la situation, reconnaissant que le rythme avec lequel il avance peut parfois dépasser certains départements ministériels qui prennent du temps pour s’adapter.
Des changements, a fait savoir le chef de l’Etat, sont là et nous ambitionnons d’en opérer plus, car l’Algérie nouvelle n’est pas uniquement liée au président de la République, ni au changement de quelques personnes ou gouvernements. Mais plutôt, dit-il encore, à un changement des mentalités pour être en harmonie avec l’idée d’édification, au lieu des points négatifs qui ont marqué l’Algérie des décennies durant.
« L’évaluation de staff gouvernemental répond aux impératifs de résultat », a-t-il dit encore, affirmant ne sacrifier aucun cadre sur la base des critiques qu’il essuie.

Rabah M.