Lumière sur la contribution de la révolution algérienne dans la décolonisation de l’Afrique

Constantine

Les participants au 1er séminaire régional sur «le recouvrement de la souveraineté entre préservation de la mémoire et construction de l’identité» ont porté l’accent dimanche à Constantine sur la contribution de la révolution algérienne dans la décolonisation du continent africain.
Historien et ancien recteur de l’université l’Emir-Abdelkader des sciences islamiques, Dr Boukhelkhel a estimé que la révolution algérienne a été «une locomotive pour le recouvrement de la souveraineté en Afrique et avait contribué à l’indépendance de 18 pays du continent».
«Outre sa dimension nationale, la révolution algérienne était aussi une révolution à l’échelle continentale et l’échelle internationale», a ajouté cet universitaire en affirmant que «l’indépendance de ces pays a été la conséquence de la grande pression exercée par la révolution algérienne sur le colonisateur français qui ratifia en août 1956 l’indépendance de 12 Etats africains d’un seul coup». Il a également relevé que conscient de l’appartenance de l’Algérie à l’Afrique par son histoire et sa géographie, le Front de libération nationale avait tenu à consacrer la dimension africaine de la révolution impactant ainsi la situation dans les pays du continent.
De son côté, Sadek Mezhoud, chercheur en histoire, a souligné qu’après l’échec des négociations de Melun de juin 1960, de Belgrade en juillet 1960, du projet de l’Algérie algérienne de Charles De Gaulle affronté par un rejet populaire massif et des pourparlers de Lausanne (Suisse), De Gaulle a dû engagé les négociations d’Evian, en reconnaissant l’inutilité de l’option armée et cédant devant l’opinion publique internationale.
APS