Le «registre de doléances» est sous l’œil attentif de l’Etat

REGISTRE DE DOLEANCES A partir d’El Oued, Madjid Aâmour rappelle et persiste

 

En visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’El Oued, le Médiateur de la République, Madjid Aâmour, a souligné hier, la nécessité pour les institutions publiques et les organes administratifs d’activer le « registre de doléances » adressé aux citoyens, car il s’agit, indique le Médiateur de la République « d’un mécanisme efficace qui transmet les préoccupations des citoyens aux autorités concernées, ce qui garantit l’amélioration de la performance du service public ». Inspectant de nombreuses installations publiques et privées, le haut représentant de la République, Madjid Aâmour et lors de son déplacement dans la wilaya d’El Oued, a indiqué que les pouvoirs publics attachent une grande importance au « registre de doléances », car étant le seul mécanisme capable de « livrer les préoccupations et les aspirations du citoyen aux plus hautes autorités concernées, en particulier dans les villages isolés et les zones reculées », explicite mieux le Médiateur de la République et ce, devant les responsables locaux. Madjid Aâmour, a, d’autre part, ajouté que cette procédure, voire le registre de doléances, tient une place importante et intransigeante à la fois pour l’Etat », a-t-il jugé. Ce dernier a indiqué que l’importance accordée au registre de doléances est décidée par arrêté du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la réunion ministérielle tenue en octobre dernier, dont l’objectif primordial est de remettre le citoyen au centre de l’attention auprès des responsables, « ces derniers doivent se pencher sur ses préoccupations, tout comme ils doivent travailler et prendre des mesures nécessaires pour remédier aux manquements soulevés par les citoyens, et ce, à travers le registre de doléances », a insisté le Médiateur de la République, Madjid Aâmour, à partir de la wilaya d’El Oued. S’agissant des projets de développement qui ont été programmés dans la wilaya d’El Oued, notamment dans les villages isolés et les zones les plus reculées (zones d’ombre), Madjid Aâmour a affirmé qu’« ils s’inscrivent dans le cadre du programme du président de la République et visent principalement à briser l’isolement et à restaurer le respect de ces quartiers défavorisés en matière de développement dans le but d’améliorer le cadre de vie du citoyen », relève-t-il. Selon le Médiateur de la République, « ces projets ont donné une impulsion forte au mouvement de développement local dans ces zones », dira-t-il en terme de sa visite qu’il lui a permis de visiter douze installations au niveau de sept municipalités, dont dix établissements publics et deux établissements privés, où Madjid Aâmour a écouté attentivement les préoccupations de leurs responsables.
S. Abi