Ces images nous imprègnent, en nous donnant des leçons

La nature nous enseigne par ses lois et ses saisons

Il n’y a rien de plus beau que la nature, on n’a qu’à regarder les éléments innombrables qu’elle comporte et de couleurs différentes, il n’y a que des différences mais le tout est un ensemble harmonieux. Elle n’est pas la même ici et ailleurs parce que tout dépend de la configuration du relief, du climat et de l’état où elle se trouve.

Il y a des régions du monde où elle est restée sauvage, parce que jamais un homme n’y a mis les pieds si bien que les plantes, les arbres, les arbustes y ont poussé dru, on peut dire que c’est la forêt vierge, territoires réservés aux animaux sauvages. Mais l’homme n’a pas arrêté de transformer cette nature en lui donnant des physionomies qui lui sont étrangères si bien que chaque environnement est taillé selon la volonté et les idées de l’homme. Cependant en transformant, il s’est rendu compte que la nature a ses lois qu’il convient de bien connaitre. D’abord, chaque végétal a poussé dans son milieu naturel, comme les millions de variétés de plantes, d’arbres, d’arbustes qui respirent bien et poussent à merveille s’il est dans son milieu naturel caractérisé par son climat, et la nature de la terre dans laquelle chaque variété végétale a poussé et s’est développée. Par ailleurs, chaque arbre fruitier ne produit que dans sa saison, on cite comme exemple l’oranger qui produit ses fruits en hiver comme tous les agrumes, le cerisier au printemps, le figuier en été, le cognassier en automne, c’est une des lois de la nature. Tout changement comme le citronnier quatre saisons est une infraction à la loi de la nature. L’homme coupable d’infraction à la nature a transplanté, au fil du temps, des végétaux, particulièrement des arbres jugés utiles mais habitué à vivre sous un climat spécifique en faisant l’expérience de les planter dans un autre continent qui a un autre climat et souvent l’acclimatation réussit, c’est ainsi que la tomate d’origine américaine est planté maintenant partout dans le monde, le mûrier comme l’eucalyptus d’origine australienne, le cactus mexicain, sont aujourd’hui partout dans le monde et la liste est très longue.

Respectons les lois de la nature
Le respect des lois de la nature commence par la protection du milieu naturel dans lequel poussent, évoluent des espèces végétales avec l’air et l’eau qui les font vivre. Et la pollution qui consiste à jeter toutes sortes de déchets industriels comme les plastics, les cartons et toutes de déchets liquides toxiques est une atteinte aux lois de la nature qui finit par dépérir par la pollution de l’air et de l’eau. C’est un cycle à ne jamais perdre de vue, les arbres et la végétation toute entière empêchés de vivre entrainent dans leur disparition la perte de l’air pur et de l’eau. C’est la végétation, notamment les arbres qui maintiennent l’humidité qui à certaines conditions se transforment en pluie qui alimentent les sources, les ruisseaux et les rivières. Mais réellement, c’est incontestablement une affaire de Dieu tout puissant, c’est lui et lui seul est capable de redonner vie à une nature morte en faisant tomber l’eau de pluie qu’il conduit dans les poches souterraines pour former des nappes souterraines et qui grâce à d’autres pluies font fructifier toutes sortes de céréales nourricières et toutes les variétés d’arbres fruitiers. On connait bien le cycle de l’évaporation jusqu’à la pluie en passant par la formation des nuages, mais essayez de constituer des nimbus ou des cumulonimbus pour faire tomber la pluie ou la neige, c’est impossible, tant c’est l’affaire du bon Dieu. L’homme, depuis les origines, a transgressé les lois de la nature en détruisant en grande partie la couverture végétale, surtout avec la déforestation, il a gravement porté atteinte au climat. Et la forêt amazonienne qu’on appelait le poumon du monde, a été réduite de beaucoup en entrainant la disparition d’une bonne partie de la faune et de la flore sauvages ayant assuré depuis la création de l’univers l’équilibre écologique, particulièrement des espèces d’oiseaux vivant dans un milieu sauvage au sens de naturel, des espèces végétales nourricières de cette faune, qui ont également disparu. Et cette atteinte a eu des conséquences graves sur la pluviométrie, donc sur les rendements agricoles, l’arboriculture et la vie de toutes les espèces humaine, végétale et animale. L’humanité entière est en train de payer le prix des dégradations qu’il a fait subir à la nature qu’il a transformée jusqu’au point de la détruire. Toute disparition d’animaux ou de végétaux entraine un déséquilibre écologique. Et l’homme est entrain de payer le prix de toutes ses transgressions des lois de la nature comme la loi qui considère que chaque végétal ne s’épanouit que dans son milieu naturel comme la plupart des arbres qui ont subi des transplantations, surtout la plupart des arbres fruitiers qui sont ailleurs que dans leur milieux naturels. Il y a aussi l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère par la pollution qui fait fi des besoins en oxygène de toute la nature. L’excès de gaz carbonique dans l’atmosphère, par la fautes des grands pollueurs qui déversent dans la nature, la terre et l’atmosphère des quantités exagérées de gaz toxiques responsables de l’effet de serre.

L’état des saisons du temps de nos aïeux et de nos jours
Jadis, chaque saison se caractérisait par ses couleurs végétales, ses températures, ses productions fruitières et céréalières, sa durée, son climat de vie, sa pluviométrie, son temps d’ensoleillement influant considérablement sur l’état des cultures et de la végétation et l’état de la faune et de la mentalité des gens. Ceux qui se souviennent bien de ce qu’étaient les saisons il y’a de cela quatre vingt ans disent que les saisons étaient bien distinctes. L’hiver se caractérisait souvent par son froid glacial, ses fréquentes neiges, ses pluies abondantes, ses rares apparitions du soleil toujours timides. Voici les images tristes des hivers rigoureux tels qu’ils ont été vécus chez nous par une population pauvre mais débrouillarde. Il y avait des mois d’hiver pluvieux où la pluie tombait du premier au dernier jour et où le soleil n’apparaissait que le mois suivant. Ceux qui se souviennent racontent avoir vécu un mois de février, des années quarante, où il avait plu de manière continue et jusqu’au 28 au soir au cours duquel le soleil avait fait une apparition timide mais qui annonçait pour le lendemain une belle journée et une période d’ensoleillement. D’après les plus vieux qui ont de vifs souvenirs, les saisons étaient bien marquées. L’été qui se caractérisait par ses couleurs et ses fortes chaleurs se terminaient par un mois de septembre pluvieux. L’automne commençait bien par les premières pluies, il se distinguait bien de l’été, par sa froidure moyenne et ses pluies intermittentes, ses feuilles mortes de couleurs très variées qui faisaient par endroits des couches assez épaisses, ses fruits toujours bons à manger comme les arbouses, les glands, les coings ; cependant c’était une saison qui avait son charme.
L’hiver commençait en décembre par les vents forts et fréquents, ses pluies accompagnées souvent de vents insupportables et suivis de neige, une nature morte qui a perdu toutes ses couleurs. C’est la saison la plus triste, malgré ses bienfaits incontestable, chaque hiver faisait le plein des nappes et vers la fin il laisse apparaitre les bourgeons des arbres fruitiers qui annonce l’arrivée du printemps, la plus belle des saisons parce qu’elle fait renaitre la nature à la vie. C’est au printemps qu’on voit apparaitre les tapis de verdure et de fleurs aux multiples couleurs dont les principales sont le jaune dominant, le blanc, le bleu, le rouge, le violet et leur nombre incalculable de variétés. Avec les arbres fruitiers qui commencent à faire apparaitre leurs feuilles suivies de leurs fleurs, cela fait de beaux tableaux en polychrome aux parfums enivrants dont le plus fort est celui de l’amandier et un régal pour les abeilles qui ont un choix immense de fleurs à butiner pour fabriquer du bon miel. De nos jours, les saisons sont déréglées parce qu’elles soant brouillées et souvent s’interfèrent, cela rentre dans le dérèglement climatique. Pour le moment, on tient pour responsables les hommes qui polluent sans cesse l’atmosphère par les nombreuses impuretés, déchets et surtout les gaz toxiques qui tuent des espèces végétales chargées d’emmagasiner en temps normal de l’humidité appelée à se transformer en pluie. Le déséquilibre écologique est dû en grande partie à ces pollutions et à la déforestation partout dans le monde et surtout à la réduction irréfléchie de la forêt amazonienne. Les espaces verts sont souvent agressés par les personnes inconscientes qui viennent y jeter papiers, sachets en plastic, boites de conserves vidées, gobelets de café par milliers, si bien que l’herbe et les fleurs sauvages peinent à pousser. Le désordre climatique est tel que même la végétation n’arrive pas à reconnaitre les saisons, certaines espèces végétales sont déjà en fleurs, surtout certains arbres fruitiers et les plantes maraichères, en ce mois de décembre alors que la floraison commence au printemps vers la fin mars ou début avril, tout dépend de l’année.
D’habitude le mois de décembre est le mois le plus difficile par ses pluies, ses gelées, ses chutes de neige. On peut dire que la nature a perdu la boussole tant on ne retrouve plus les saisons. Une fois, il y a de cela cinq ans, on a assisté à un retour de l’hiver en plein mois d’août. Subitement après une chaleur caniculaire, le thermomètre est tombé, un cumulonimbus s’est vite formé et on a vu tomber de gros grêlons, cela a duré quelques minutes, puis ce fut le soleil ardent qui réapparut, les grêlons ont vite fondu et c’est la chaleur de l’été qui s’installe. C’est un des phénomènes que seuls les météorologues peuvent expliquer scientifiquement. Il nous est même arrivé de vivre les quatre saisons dans la même journée.
Boumediene Abed