L’OCI salue une résolution de l’AG de l’ONU sur l’occupation sioniste

Palestine

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a salué, samedi, la résolution de l’ONU demandant à la Cour internationale de Justice (CIJ) de déterminer la nature de l’occupation sioniste et «les conséquences juridiques» de la violation des droits du peuple palestinien. L’OCI (57 membres) a déclaré dans un communiqué que son secrétariat général «se félicite de la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies qui demande à la CIJ d’émettre un avis consultatif sur la nature de l’occupation et d’étudier les implications juridiques découlant de la violation continue par l’entité sioniste du droit du peuple palestinien à l’autodétermination, et de son occupation à long terme du territoire palestinien depuis 1967, y compris la ville d’El Qods». Dans sa déclaration, l’Organisation de la coopération islamique a salué «les positions des pays qui ont contribué à soutenir et à parrainer cette résolution, affirmant leur attachement au droit international et conformément à leurs positions historiques fondées sur les principes de vérité, de justice et de paix».
La résolution a été adoptée dans la nuit de vendredi à samedi, avec 87 voix pour, 26 contre, et 53 abstentions.
La Cour internationale de justice, basée à La Haye, est la plus haute juridiction des Nations Unies chargée des différends entre Etats.
La Palestine a salué, samedi, l’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies d’une résolution demandant à la Cour internationale de justice de La Haye de déterminer «les conséquences juridiques» de l’occupation sioniste des territoires palestiniens.
La résolution a été adoptée dans la nuit de vendredi à samedi, avec 87 voix pour, 26 contre, et 53 abstentions.
Pour les Palestiniens, c’est une victoire. Ils se félicitent de la résolution de l’ONU qui exhorte la Cour internationale de justice à déterminer «les conséquences juridiques de la violation persistante par (l’entité sioniste) du droit du peuple palestinien à l’autodétermination».
C’est un signal, affirment-ils, qui est envoyé au nouveau gouvernement de l’entité sioniste. «L’heure est venue pour (l’occupation) de se soumettre à la loi», déclare notamment Nabil Abou Roudeïneh, le porte-parole du président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas.
APS