La demande de l’Algérie examinée dans les mois à venir

ADHESION Expansion des BRICS

Deux semaines plus tôt, lors de l’entrevue périodique accordée à des représentants de médias nationaux, diffusée sur les chaînes de Radio et de Télévision nationales, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait affirmé que
«l’année 2023 sera couronnée par l’adhésion de l’Algérie aux BRICS». L’adhésion de l’Algérie aux BRICS est imminente, selon l’agence de presse russe Tass, qui a repris, avant-hier, les déclarations de diplomates sud-africains, dans lesquelles, ils affirment que «des pourparlers sur l’expansion des BRICS auraient lieu dans les mois à venir».
Au mois de novembre 2022, l’envoyée spéciale chargée des grands partenariats internationaux au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Leïla Zerrougui, avait annoncé, sur les ondes de la Radio nationale, que «l’Algérie a déposé une candidature officielle pour rejoindre le groupe BRICS», ajoutant que le pays attend que «les BRICS fixent les critères en juin prochain avec la tenue du Sommet en Afrique du Sud». L’Algérie n’est pas le seul pays à avoir exprimé son souhait de rejoindre le groupe des BRICS. De plus en plus de pays manifestent leur intérêt de devenir membre de l’alliance BRICS+. La Turquie, l’Arabie saoudite, l’Iran, le Mexique et le Venezuela ont exprimé leur ambition d’adhérer au groupe.
L’Arabie saoudite devrait se prononcer sur sa candidature avant la fin de l’année 2023, alors que le prochain Sommet des pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) est prévu au mois d’août prochain, selon le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères, Clayson Monyela, approché par l’agence de presse russe, Tass, à l’occasion de la prise par l’Afrique du Sud de «la présidence du groupe BRICS». Selon le même responsable «les priorités de l’Afrique du Sud comprendraient le renforcement de la coopération économique, politique, sociale et culturelle entre les États membres», affirmant que «le pays prévoyait de maintenir les activités effectives du groupe pendant sa présidence en 2023».
Il sera aussi question d’examiner et d’évaluer les demandes d’adhésion au groupe des BRICS, selon les critères que celui-ci fixera. Le Président Tebboune ne cache pas son ambition de rejoindre l’alliance le plut tôt possible. Il est utile de noter que la Russie et la Chine ont bien accueilli la candidature de l’Algérie pour adhérer aux BRICS. L’Algérie entretient des relations de coopération fortes avec la Chine et la Russie et les autres membres du groupe et s’efforce, ces trois dernières années, à accélérer les réformes économiques et financières pour renforcer sa croissance et sa résilience économique pour pouvoir rejoindre les BRICS.
Samira Tk