Un nostalgique de l’OAS, nommé vice-président du groupe d’amitié France-Algérie

Algérie – France

« Je ne suis pas là pour savoir si l’OAS a commis des crimes ou pas ». Voici une des déclarations révisionnistes du doyen de l’Assemblée nationale française et membre du Rassemblement national, José Gonzales, qui vient d’être nommé vice président du groupe d’amitié entre la France et l’Algérie sans créer, pour l’instant, le moindre mouvement de protestation. Vendredi 30 décembre, en début de soirée, le doyen d’âge du Palais Bourbon a exprimé sur Twitter son « immense plaisir » après cette nomination validée par le bureau de l’Assemblée. « Le symbole de mon intérêt particulier pour les relations Franco-algériennes », s’est-il félicité.
Le député Rassemblement national José Gonzalez, né à Oran, avait exprimé son émotion, en prononçant comme doyen de la nouvelle assemblée un discours inaugural, en pensant à « ses amis morts » en Algérie en ouvrant la toute première séance de la nouvelle mandature. Ce pied-noir, né à Oran en 1942, a ensuite assuré « ne pas savoir » si l’OAS avait commis des crimes durant la guerre d’Algérie.Tout en assumant les propos de son élu, Marine Le Pen n’a eu de cesse ces dernières années de tenir le sujet, hautement inflammable, à distance.n