Une invention pour la mise en place d’une nouvelle stratégie

Institut algérien du pétrole (IAP) de Sonatrach

L’institut algérien du pétrole (IAP) relevant du groupe pétrolier et gazier, Sonatrach, a obtenu un brevet de l’Institut National Algérien de la propriété industrielle (Inapi). Il s’agit, a indiqué Sonatrach dans un communiqué publié sur sa page Facebook, d’un certificat basé sur l’élaboration d’un procédé permettant l’évaluation du carbone organique total. « Ce brevet, obtenu dans le cadre de la lancée du développement de ses services, concerne également l’estimation du carbone organique total dans les réservoirs de gaz à l’aide d’un système simultané de réflexion sismique et génétique », lit-on à travers ce communiqué.
Il s’agit, a fait savoir la même source, d’une invention réfléchie par le professeur-docteur de l’Institut algérien du pétrole au Département de géophysique, géologie et ingénierie des réservoirs, Dr Sid Ali Ouadfeul. Ledit projet, poursuit le communiqué du groupe Sonatrach, permettra de ce fait la mise en place d’une nouvelle stratégie. Ainsi, pour le calcul du carbone organique total (COT), le chercheur a offert, avec son invention, la possibilité de régler et de mesurer le potentiel pétrolier dans les réservoirs de gaz.
La semaine dernière, le P-dg du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, a assuré que les engagements envers les clients européens ont été pleinement respectés. « Plus de 4 milliards de m3 de gaz naturel au comptant leur ont été livrés», a-t-il indiqué dans un entretien au site Middle East Economic Survey (MEES).
Faisant remarquer que Sonatrach a d’autres clients dans le monde entier et que, a-t-il dit, nos capacités de livraison de gaz s’améliorent.
Plusieurs projets, a précisé la même source, ont été mis en service au cours des trois dernières années, relevant que le groupe entend continuer à développer son potentiel gazier, afin de fournir des volumes supplémentaires aux marchés nationaux et internationaux. En particulier, a poursuivi Toufik Hakkar, le marché européen. « D’autres projets sont attendus en 2023 et 2024», affirme le P-dg du groupe Sonatrach.
Le groupe Sonatrach, a fait savoir Toufik Hakkar, s’attend à une augmentation de la production de gaz, qui devrait répondre à la demande intérieure supplémentaire, ainsi qu’à la demande de nos partenaires européens. En fonction, a-t-il dit encore, des conditions opérationnelles et commerciales. «L’Algérie s’engage, à travers un important programme d’investissement, à assurer à ses partenaires un approvisionnement en gaz naturel stable, durable et fiable tant que la demande de gaz reste forte. L’industrie gazière exige beaucoup de capitaux», a-t-il assuré.
Evoquant la situation, exceptionnelle, créée par la pandémie de Covid-19», Toufik Hakkar a fait remarquer le groupe Sonatrach s’est adapté à cette situation et a même effectué des travaux d’entretien dans ses complexes pendant cette période, tout en respectant ses engagements contractuels envers ses clients GNL. « Même si les énergies renouvelables peuvent être déployées rapidement, le maintien du gaz en tant que composante essentielle du mix énergétique à long terme est une réalité inévitable et la situation actuelle marquée par une forte demande de gaz et des prix au comptant qui restent à des niveaux exceptionnels favorise évidemment l’augmentation des exportations», observe Toufik Hakkar.
Rabah Mokhtari