Une réunion extraordinaire dédiée à la lutte contre la toxicomanie et la violence urbaine

Boumerdès

Sous la supervision de Monsieur Yahia Yahiaten, wali de la wilaya de Boumerdès, la salle des archives Youssef Ben Oudjit a abrité les activités de une journée d’étude sur la lutte contre la propagation des fléaux sociaux, en présence du premier responsable de la wilaya, des juges de tribunaux, des avocats, des autorités sécuritaires locales, des imams de mosquées, des jeunes membres du Conseil supérieur de la jeunesse, des acteurs de la société civile, des éminents médecins et enseignants spécialistes.
Les participants aux travaux du Forum de lutte contre la drogue et la criminalité urbaine, en activant le rôle des cellules d’écoute, de prévention et de santé des jeunes, ont appelé à l’élaboration d’une stratégie nationale unifiée afin de lutter contre les fléaux sociaux, notamment chez les jeunes. Les acteurs des travaux de la journée d’étude, qui s’est tenue à la salle des archives du siège de la wilaya de Boumerdès, ont souligné l’importance d’élaborer cette stratégie avec la participation de tous les secteurs concernés, des instances et organisations nationales et de la société civile pour mobiliser toutes les énergies et coordonner une action commune pour pouvoir lutter contre divers fléaux sociaux, dont la toxicomanie et la propagation de la violence chez les jeunes.
Les activités du forum ont abordé plusieurs aspects importants, à travers des apports précieux, qui ont été apportés par des spécialistes, notamment l’abus de drogues chez les jeunes présenté par le Dr Obeida Abdel Karim, président de l’Organisation nationale pour le bien-être des jeunes. Pendant ce temps, un spécialiste de la sécurité nationale a présenté une intervention sur la prévention de la criminalité de quartier qui inquiète les citoyens des quartiers résidentiels. La Gendarmerie nationale s’est centrée sur la délinquance juvénile devenue endémique chez les jeunes. Dans ce contexte, tous les acteurs ont appelé à la nécessité de renforcer et d’intensifier le travail conjoint entre tous les acteurs dans le domaine de la lutte contre les fléaux sociaux en prenant en charge les préoccupations de la jeunesse et de l’enfance et en assurant une prise en charge sanitaire, sociale, éducative et récréative. Il y a eu aussi des interventions d’imams de mosquées sur leur rôle dans l’éducation de ces jeunes. La salle a également été ouverte pour discuter et répondre aux questions, et une cassette sur l’expérience a été montrée. Le modèle du plan national à travers le nouveau centre qui s’occupe de la prise en charge des jeunes toxicomanes à Bouchaoui dans la capitale Alger, et chacun a insisté sur la nécessité de revaloriser le travail de quartier en soutenant des actions de proximité et de sensibilisation en se rapprochant des jeunes et de l’enfance, et activer les cellules d’écoute pour identifier les problèmes dont souffre ce groupe social. Outre les autorités judiciaires et les différentes forces de sécurité qui s’emploient à combattre et confronter tous les fléaux sociaux tels que la drogue, les gangs de quartier et la délinquance juvénile, étrangers à la société algérienne et qui menacent l’avenir de nos jeunes enfants. Des solutions réalistes doivent être trouvées pour lutter contre ce fléau devenu une menace pour la stabilité de la famille algérienne et l’ensemble de la société.

Kouider Djouab