Huit commerçants verbalisés pour défaut d’hygiène

Relizane

Plusieurs infractions liées au défaut d’hygiène, l’insalubrité des lieux et la mise à la consommation de produits ne répondant pas aux normes de qualité ont été relevées par la commission de la santé et de l’hygiène de l’APC de Relizane. Sur ce et en application de la loi en vigueur, les services concernés ont proposé des mises en demeure contre les commerces et ont déposé des plaintes à l’encontre des propriétaires. En effet, huit commerçants ont été mis en demeure et un charlatan a été aussi détecté au cours de ce contrôle. Outre ces interventions, une action d’embellissement de certaines places publiques et d’aires de détente est lancée à travers plusieurs secteurs urbains, apprend-on. Huit mises en demeure ont été notifiées, depuis l’entame du mois en cours, contre des commerçants par les contrôleurs relevant du bureau d’hygiène du chef-lieu de la daïra de Relizane, apprend-on des responsables du service en question. L’insalubrité et le défaut d’hygiène constituent l’essentiel des infractions relevées et reportées sur les procès-verbaux établis à l’issue des contrôles des établissements de commerce installés dans ladite commune. Notre source indique encore que les contrevenants s’exposent à une fermeture administrative d’une durée de quinze jours dans le cas de refus de respecter le règlement en vigueur dans le secteur du commerce. « Cette fermeture peut être encore maintenue à l’encontre des commerçants récalcitrants, qui seront, à cet effet, passibles de poursuites judiciaire et ce, conformément aux règles élémentaires relatives à la protection du consommateur », ont expliqué en substance nos interlocuteurs. Selon la même source, les contrôleurs du bureau d’hygiène de la commune de Relizane orchestrent leurs interventions avec ceux du bureau de la wilaya de Relizane, pour le besoin d’une campagne de sensibilisation visant à éradiquer le phénomène du défaut d’hygiène dans toutes ses formes, qui cible actuellement d’une part les commerçants et d’une autre part la population.
N.Malik