L’Algérie, un exportateur très crédible

GNL Les pays arabes exportent 84,4 millions de tonnes de GNL en 2022

La demande de gaz naturel liquéfié (GNL) a explosé en 2022 à cause de la crise énergétique qui touche l’Europe depuis le début de la guerre en Ukraine. L’Algérie demeure un fournisseur énergétique fiable pour ses clients européens, selon un rapport de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OAPEC) sur « l’évolution du gaz naturel liquéfié et de l’hydrogène », publié il y a quelques jours. Il a souligné que « l’Algérie se place dans la liste des pays ayant une grande crédibilité dans l’approvisionnement en gaz à ses clients ». Quant à la demande de GNL dans les marchés mondiaux, «celle-ci continue d’augmenter avec une évolution d’une demande sans précédent du marché européen», a indiqué l’Organisation.
Le volume des exportations des pays arabes de GNL ont grimpé, selon le même rapport, «d’environ 84,4 millions de tonnes durant les neufs premiers mois de 2022, soit un taux de croissance annuelle de 1,9%». Cette croissance a été dopée «par une augmentation considérable des exportations du Qatar, du Sultanat d’Oman et de l’Egypte», particulièrement au troisième trimestre de l’année écoulée. «La performance des pays arabes est restée puissante durant le troisième trimestre de 2022 avec des exportations arabes en GNL avoisinant les 28 millions de tonnes contre 26,2 millions de tonnes enregistrés lors du même trimestre en 2021, soit un taux de croissance annuelle de 6,9%», a précisé la même source.
Par ailleurs, «les Etats-Unis avaient préservé leur place comme le plus grand fournisseur d’Europe en GNL durant les 9 premiers mois de 2022 avec des importations globales de 40,5 millions tonnes, soit 45% du taux global des importations du marché européen, suivis par le Qatar qui arrive en 2e position avec 16,3%, puis la Russie qui a exporté 12,4 millions tonnes, soit un taux de 13,7%», selon le rapport de l’Organisation qui est revenue dans son analyse sur le développement soutenu et accéléré du secteur de l’hydrogène dans les pays arabes. «L’année 2022 a été marquée par une activité sans précédent en matière de renforcement de la coopération et du partenariat international dans ce domaine», a noté le rapport.
«Plusieurs pays arabes ont fixé des objectifs assortis de délais précis pour la production de l’hydrogène et le quota ciblé par le commerce mondial», a indiqué le même texte, faisant état «de l’augmentation du nombre des projets annoncés en 2022 à 61 projets englobant la production de l’hydrogène vert et de l’ammoniac vert (45 projets), la production de l’hydrogène bleu et l’ammoniac bleu (11 projets), et les applications de l’hydrogène dans le domaine du transport terrestre, maritime et aérien (5 projets)». L’Algérie à l’instar des autres pays arabes vise, sur le long terme, le développement de la filiale de l’hydrogène vert.
Samira Tk