Les cris hargneux d’un coq nommé X Driencourt déchu de sa «basse-cour» d’Algérie par le «Hirak» (II)

Le temps a finalement montré que ce n’était qu’une exécrable supercherie politique qui devait permettre de maintenir le même système de gouvernance, dans la même doxa que gouvernera le même clan ! Son excellence n’avait trouvé bien-sûr aucune gêne à voir un abus qu’une personnalité, ou une instance présidentielle, non élue puisse se prévaloir d’une quelconque crédibilité pour préparer les conditions d’une « transition démocratique » crédible mieux qu’un président de la République élu au suffrage universel. C’était démocratique à ses yeux tant que c’était conforme aux objectifs ! Par cette « phase de transition » leur objectif en fait était la libération de leurs parrains afin de réhabiliter le même système pourri qui les finançait et leur octroyait des avantages, des projets, des passe-droits et de la considération ! Driencourt était des leurs ! Pour eux, Tebboune (le candidat-obstacle) devait être considéré « illégitime » s’il n’y avait pas approbation de la caste, même si le peuple avait voté pour lui! Bien-sûr tout en considérant « légitime » la phase de transition qu’ils voulaient diriger eux-mêmes sans vote, puisque le « peuple du hirak » et des ONG algériennes l’auraient exigé avec l’approbation de la clique française, hostile à l’Algérie. C’est peut-être stupide, mais c’était « démocratique », car les financeurs des « Regime change » de chez Fafa et des organismes américains, exportateurs de la démocratie, des modèles de probité incontestables, l’avait validé !

Financements occultes d’associations algériennes « printanistes »
Est-ce que ces ONG algériennes ont bénéficié de financements américains (par le biais de la NED) et de financements français (par le biais Canal France International dépendant du Quai D’Orsay) ? Sans aucun doute et à volonté. L’Ambassade de France en est l’intermédiaire et le coordonnateur. Rappelons que l’ancien directeur de la CIA, William Colby, déclarait en 1982. « Il n’est pas nécessaire de faire appel à des méthodes clandestines. Nombre des programmes qui […] étaient menés en sous-main, peuvent désormais l’être au grand jour… ». En 1991, un des fondateurs de la NED, Allen Weinstein, expliquait : « bien des choses qu’ils [à la NED] faisaient maintenant étaient faites clandestinement par la CIA 25 ans auparavant ». Les bénéficiaires en Algérie, en infraction aux lois algériennes, sont : Le Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA) a bénéficié de la NED de la somme de 462 900 dollars (entre 2001 et 2014) ; cela fait en monnaie locale plus de 6 milliards de centimes ! Le RAJ-Algérie (rassemblement-actions-jeunesse) a bénéficié de la NED d’un financement de 427.000 dollars entre 1997 et 2019. Soit plus de 5,6 milliards de centimes ! La LADDH (Ligue Algérienne de Défense des droits de l’homme Algérie) a bénéficié d’un financement de 117.000 dollars de la NED entre 2002 et 2010 (sauf en 2004). Soit plus de 1,5 milliards de centimes ! Radio M de El Kadi Ihsane, financée par «Canal France International» (CFI) qui dépend du Quai d’Orsay. Entre 20.000 et 80.000 euros (soit entre 300 millions et 1 milliards de centimes). Pour cette radio, la somme est plus proche de 80.000 euros (selon Ahmed Bensaada) ; une Radio M que chérissent Driencourt et sa clique politico-médiatique. Aucun, à ce jour, n’a pu répondre ! Que peuvent-ils répondre ?
Il y a toutes les preuves documentaires publiées provenant de la NED et cables Wikileaks que des personnalités et associations algériennes ont bien été financées par la NED américaine liée à la CIA et par Canal France International lié au Quai d’Orsay !
Drôle de « liberté d’expression » à la française qui trahi une déchéance grave de ses valeurs ! Quand la France (par ses sbires et presse interposée) calomnie, incite au désordre, injure, ment, diffame, fait dans la subversion contre les africains dont l’Algérie et son armée, c’est de la « liberté d’expression » ! Quand c’est l’Algérie qui ferme une Radio de propagande subversive (qui n’a cessé de déverser sur la flore « hirakiste » la toxine « printaniste » pour semer le chaos et la désolation), émettant effrontément sans agrément, que finance illégalement le Quai d’Orsay pour des objectifs de domination (donc une radio françaisei!), la France néocoloniale et ses ouailles hurlent instantanément et à l’unisson aux « atteintes à la liberté d’expression et de pensée » en mobilisant leur armée d’ONG aux ordres (en tête la sulfureuse RSF) et de plumitifs pour faire pression. Le pathos des employés mis au chômage ? Employés et payés par qui ? Dans quel cadre légal? Radio M est bien un instrument de la propagande néocolonialiste française en Algérie et sa fermeture les a exaspéré ! « L’argent qu’on possède est celui de la liberté ; celui qu’on pourchasse est celui de la servitude » (Jean-Jacques Rousseau). Les lois américaines désignent ce genre (la presse américaine et ONG que financent des étrangers) par « agents étrangers » ; passibles de lourdes peines !
La « Nouvelle Algérie » a dû abîmer sérieusement leurs projets malsains et aussi les intérêts et la vie de pacha de Driencourt pour arriver à vomir des insanités sur l’Algérie et son Président Tebboune qui, rappelons-le, avait promis de « faire payer » les destructeurs de l’Algérie !
Laissons-les donc, Diencourt et ses congénères, aboyer comme les chiens de village qui « aboient, mais ne mordent pas ».
Enfin, que l’on s’interroge, aujourd’hui, sur le choix des diplomates comme Xavier Driencourt, Bernard Bajolet, Bernard Émié et François Gouyette. Tous étaient, comme par hasard, accrédités dans des pays ayant connu le terrorisme tel que l’Algérie, l’Afghanistan, l’Iraq, la Libye, la Syrie et la Tunisie ! Trois de ceux qui ‘‘ont fait  » l’Algérie, sont devenus des patrons de la DGSE.

(Suite et fin)
Djerrad Amar