Lettre ouverte A Monsieur le Président de la République

Objet : Blocage d’un projet d’investissement

Monsieur le Président de la République,
Je me permets de vous écrire afin de vous exposer le problème insoluble auquel je suis confronté au niveau de wilaya de Béjaïa et qui perdure depuis plusieurs mois.
Ayant obtenu un permis de construire pour la réalisation d’un mini-complexe touristique dans la cadre du Calpiref, daté du 31 octobre 2016, sous l’arrêté numéro 3453, délivré par la Direction de l’urbanisme, de la construction et de l’habitat de Béjaïa, j’ai immédiatement entrepris les travaux, jusqu’à atteindre un taux d’avancement dépassant les 80%, nonobstant la crise sanitaire. Entretemps, mon permis de construire était arrivé à expiration. J’avais alors sollicité la Duch de Béjaïa pour le renouvellement de mon permis. A ma grande surprise, un refus m’a été notifié au prétexte que la dénomination du projet «mini-complexe touristique » ne figurerait pas dans la nomenclature officielle, alors que le permis de construire initial a été établi par les mêmes services et selon la même réglementation. Monsieur le Président de la République, non seulement l’administration compétente refuse catégoriquement de me renouveler mon permis de construire, mais ne m’offre, en contrepartie, aucune solution alternative et sérieuse. Le cas de blocage dont je suis victime me parait aux antipodes des engagements solennels et salutaires que vous avez pris depuis votre investiture, pour faciliter les procédures administratives aux opérateurs économiques, créateurs d’emplois et de richesses, à travers le pays, incluant la levée des blocages et autres entraves bureaucratiques, à l’image de celles que je viens de vous décrire. Il se trouve que pour une interprétation aussi ubuesque qu’irrationnelle, fournie par des agents zélés de la Duch de Béjaïa, d’une simple dénomination («mini»), mon projet d’investissement, susceptible de booster l’économie de la région, est à l’arrêt.
Devant tant d’hostilités et d’obstacles bureaucratiques, il ne me reste qu’à m’en remettre à vous, Monsieur le Président, pour espérer un dénouement rapide à ma requête.
Vous remerciant pour l’intérêt que vous porterez à ma demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes sentiments très respectueux.
Fait à Béjaïa, le 1er décembre 2022

Le 01/12/2022
Mohamed Boulegham
Melbou Béjaïa
Mob : 0799366795