«Un million de porteurs de projet pour 2023»

Accès des jeunes au marché du travail par l’auto-emploi

Nassima Arhab, chargée d’études et de synthèse (CES) au niveau du ministère délégué chargé de l’Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, est revenue, hier dimanche, à Alger, surla stratégie du président de la République, Abdelmadjid Tebboune pour le développement des start-ups.

Affirmant que l’Algérie projette dans le cadre du développement de l’esprit entrepreneurial et la facilitation de l’accès des jeunes au marché du travail par l’auto-emploi, d’atteindre, durant l’année en cours, un million de porteurs de projets, à la faveur, a-t-elle dit, de loi portant statut de l’auto-entrepreneur, promulguée au mois de décembre dernier.
S’exprimant sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale dont elle était l’invité de l’émission ‘’Invité du matin’’, Nassima Arhab a mis en avant la volonté de l’État à apporter son appui aux Start-ups algériennes. Appelant, au passage, les jeunes Algériens à adhérer davantage à cette stratégie. « La loi portant statut de l’auto-entrepreneur vise à organiser les nouvelles activités économiques apparues avec l’émergence de l’économie de la connaissance et de l’économie numérique et qui ne sont régies par aucun cadre légal à ce jour », a fait remarquer la chargée d’études et de synthèse (CES) au niveau du ministère délégué chargé de l’Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises.
Cette loi portant statut de l’auto-entrepreneur, a poursuivi Nassima Arhab, consacre le développement de l’esprit entrepreneurial et la facilitation de l’accès des jeunes au marché du travail par l’auto-emploi, de même qu’elle permet de réduire le nombre des personnes activant dans le marché parallèle sans couverture sociale, et contribue à l’insertion de cette catégorie dans le circuit de l’économie formelle.
Cette loi, dit-elle encore, permet également la réduction des charges des Start-ups en leur permettant de faire appel aux entrepreneurs indépendants et une exploitation commune des ressources humaines entre plusieurs entreprises.
Se concentrant sur le fonds d’investissement à risque unique, qui est financé par six banques publiques, et le fonds investit dans des institutions « émergentes » ou « innovantes ». En 2022, a fait remarquer Nassima Arhab, quelques 5.000 demandes ont été enregistrées au niveau du ministère pour la marque susmentionnée, relevant que 1.1000 entreprises y ont bénéficié de ce label.
« Le ministère délégué chargé de l’Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, travaille en contact direct avec les universités, en donnant une touche économique et une attention particulière au financement pour soutenir, stimuler et fournir une production économique importante », a observé l’invitée de l’émission « Invité du matin » de la Chaîne I de la Radio nationale.
La chargée d’études et de synthèse (CES) au niveau du ministère délégué chargé de l’Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, a, en outre, annoncé la mise en place d’une stratégie d’innovation ouverte pour soutenir les grandes entreprises ainsi que leurs homologues émergentes et/ou innovantes, en encourageant les ajouts, ainsi que l’ouverture au métier de l’industrie du contenu qui s’est développé dans l’économie numérique.
Au mois d’octobre 2020, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait annoncé, lors de la 1ère édition d’ «ALGERIA DISRUPT», la création du Algerian Startup Fund (ASF) pour permettre aux porteurs de projets innovants de créer leurs entreprises, loin des contraintes bureaucratiques des mécanismes de financement traditionnels, et ce, en adoptant le mécanisme du capital risque comme nouvelle approche de financement des Start-ups.

Rabah Mokhtari