Ils ont atteints près de 1.150 milliards de dinars en 2022

Recouvrements des droits douaniers, les chiffres révélés

Le Directeur général auprès des Douanes algériennes, en charge de la réglementation et des procédures douanières, en l’occurrence Adel Habsa, a annoncé hier à Alger que le recouvrement douanier en 2022 a atteint la valeur de 1.148 milliards de dinars de taxes et de droits douaniers, reflétant les efforts de l’institution de contrôle pour financer le Trésor public.Dans une déclaration faite à la Chaîne I de la Radio nationale, le responsable à la Douane algérienne a également fait savoir, hier, que les Douanes ont saisi, durant l’année 2022, plus de 10 tonnes de kif traité, plus de 5 millions d’unités de comprimés psychotropes et 45 kilogrammes de drogues dures. Aussi, et durant la même période considérée, les servies des Douanes, poursuit le DG auprès des Douanes algériennes, «ont saisi plus de 520 tonnes de produits alimentaires subventionnés et 168.000 litres de carburant, outre le dressement de 33.000 contraventions douanières, et l’arrestation de plus de 20.000 personnes dans le cadre de la lutte, voire l’affrontement contre toutes formes de fléaux et les tentatives d’empoisonnement des Algériens.
Toujours sur le plan de répression contre la criminalité économique, l’invité de la Chaîne I a relevé l’importance de la coordination établie entre les services des Douanes et les différents corps de sécurité en vue de protéger l’économie nationale, notamment à travers les opérations conjointes sur le terrain qui ont permis la réalisation de résultats importants. S’agissant du dossier des importations de voitures de moins de trois ans, sur ce plan, le chargé de la réglementation et des procédures douanières Adel Habsa a relevé l’entrée en application de la taxe préférentielle pour les importateurs de voitures à propulsion électrique. «Ils bénéficieront de réductions allant jusqu’à 80 % du total des droits et droits de douane payés», a révélé le même responsable sur les ondes de la Chaîne I. En revanche, poursuit le même responsable à la Douane, «la commercialisation réelle des voitures a moins de trois ans est liée à la publication du texte réglementaire». D’autre part, et abordant le projet de la numérisation de l’administration des Douanes, ici l’hôte de la Radio nationale a mis l’accent sur l’importance d’entrer dans le nouveau système d’information pour l’administration des Douanes, «qui est en cours de mise en œuvre», rassura Adel Habsa avant de préciser «qu’il est lié à un système intégré qui comprend trois éléments essentiels à savoir : un centre de données prêt à l’emploi, un raccordement des communications par fibre optique et par satellite et un logiciel qui a été testé récemment». «L’entrée en pratique réelle de la numérisation va permettre aux citoyens d’accomplir les procédures douanières sans faire le déplacement au niveau des structures relevant des Douanes, et une fois les essais terminés, le nouveau système d’information sera progressivement mis en pratique», ajouta Adel Habsa. Par ailleurs, et concernant le traitement douanier avec les opérateurs économiques, le chargé de la réglementation et des procédures douanières a souligné que la Douane algérienne considère l’opérateur économique comme un partenaire, «et tient donc à faciliter les procédures douanières selon le système de l’opérateur économique agréé», tient à rassurer Adel Habsa poursuivant que «la douane contribue à la création d’un climat de travail stable et transparent».
Quant à la révision de la loi douanière, le même responsable a indiqué sur les ondes de la Radio nationale qu’un grand travail est en train de se faire, notamment par «des groupes de travail qui ont été installés au niveau de la Direction générale des Douanes pour discuter du dossier dans ses différents aspects», dira-t-il. Adel Habsa a également expliqué que «la loi, dans sa nouvelle robe, accordera de nombreux avantages, tout comme elle assurera l’intensification des mécanismes douaniers, et le renforcement du rôle de la douane dans la promotion de l’investissement et la création de richesses, sans oublier l’amélioration des revenus de l’État et la garantie de l’efficacité gestion des risques».
Avant de conclure son intervention à la Radio nationale, le DG auprès des Douanes a assuré et rassuré hier l’ensemble du personnel des Douanes quant aux effets positifs attendus de la nouvelle loi, qui, selon lui, «prévoit une plus grande protection du personnel des Douanes et l’amélioration de leurs conditions sociales, compte tenu de ce qui est stipulé dans la loi fondamentale et le système compensatoire», dira avec ambition Adel Habsa.
Sofiane Abi