Objectif d’augmenter la contribution de l’Industrie au PIB à 7%

PIB Le directeur de l’intelligence économique au ministère de l’Industrie

Le directeur de l’intelligence économique au ministère de l’Industrie, Mokdad Aggoun, a révélé, hier, que «la stratégie du ministère de l’Industrie pour la relance de l’économie nationale se base sur plusieurs volets, a pour objectif d’augmenter le PIB qui ne dépasse pas actuellement 5,7%, à 7%».
En marge de son passage à l’émission «Dayf Essabah» sur les ondes de la Radio algérienne de la Chaîne ll, le responsable du ministère de l’Industrie a indiqué que «la Covid-19 a eu un impact négatif sur l’économie mondiale en général et sur l’économie algérienne en particulier, ce qui a poussé le ministère de l’Industrie à revoir la stratégie adoptée pour la relance économique, conformément aux instructions de Monsieur le président de la République». A ce titre, il a indiqué que «le secteur de l’industrie contribue, actuellement, avec un taux de 5,7% au PIB», et que l’objectif «est d’atteindre les 7%». M. Mokdad Aggoun a indiqué qu’«il est devenu indispensable d’augmenter le taux de la production industrielle par l’exploitation des énergies productives, que cela concerne le secteur public ou privé, en tentant de produire les matières premières en se basant sur les start-ups et les petites entreprises». D’autre part, il a révélé que «les complexes industrielles doivent améliorer leurs capacités de production», et que pour atteindre cet objectif, «un ensemble de mesures a été pris, dont à leur tête la généralisation des contrats d’efficacité, et obliger les gestionnaires à obtenir des résultats positifs tout en soutenant les Conseils d’administration avec des compétences multidisciplinaires et en les soumettant à un code d’éthique». Ce dernier, a ajouté l’intervenant, «permet de consolider la surveillance et l’anticipation des crises avant qu’elles ne surviennent», en soulignant que «ces mesures consistent également à accorder plus de flexibilité dans la gestion des établissements publics économiques et à libérer l’initiative de ses gestionnaires». Sur un autre volet, M. Mokdad Aggoun a expliqué que «l’amélioration du climat des investissements en Algérie, en encourageant l’investissement et en luttant contre la bureaucratie, permettra aux investisseurs de travailler dans des conditions convenables dans l’objectif d’augmenter leur capacité de production et développer leurs activités».
Djamila Sai