Des jeunes diabétiques ne disposent pas d’une couverture sociale

La sonnette d’alarme est tirée à Relizane

Des personnes diabétiques ne sont pas couverts par la sécurité sociale et par conséquent ne bénéficient d’aucune prise en charge médicale ». Le président de l’association locale « El Amel des diabétiques » de Relizane a appelé hier depuis le siège de l’association, les pouvoirs publics à une meilleure prise en charge de cette frange de la société à même de lui permettre un accès moins onéreux aux soins. De nombreux diabétiques approchés au niveau du siège de cette association, ont saisi cette opportunité pour réitérer leur préoccupation principale consistant en la gratuité des injections d’insuline au moins, ont-ils dit, « pour les malades démunis ». La sonnette d’alarme est tirée, les jeunes sont, de plus en plus, exposés aux risques de cette pathologie qui, selon les spécialistes, est provoquée par le stress, les soucis socioéconomiques, les malaises psychiques et de mauvaises habitudes alimentaires, en sus d’une prédisposition héréditaire.
« Ils sont 25 % de diabétiques qui ne sont affiliés à aucun organisme social (CNAS, CASNOS et DAS), non détenteurs de la carte « Chiffa » et ne peuvent, donc, prétendre à un traitement médical remboursable », relève M. N. Boucetta. Parmi cette population, on trouve les jeunes chômeurs et les commerçants qui ont déclaré faillite et qui demeurent toujours inscrits sur la liste des assurés affiliés à la CASNOS (la mise à jour de la liste des commerçants étant en souffrance, la CASNOS et d’autres services des impôts continuent toujours à les relancer pour le règlement de leurs charges sociales et fiscales). Ces derniers qui ne peuvent, ainsi, prétendre à la carte de démuni, vivent dans des conditions très pénibles. S’ajoute à cela, des parents d’élèves diabétiques rencontrés sur place ont pour leur part tenu à adresser un appel aux responsables du secteur de l’éducation, les exhortant à prendre en compte la spécificité de ces enfants, en faisant preuve de «plus de compréhension» à leur égard, en leur permettant au besoin de «sortir des classes autant que nécessaire», afin de leur éviter les complications de la maladie, ont-ils suggéré.
N.Malik