Washington prévient les banques turques contre des sanctions

Coopération russo-turque

Lors d’une visite à Istanbul, le sous-secrétaire américain au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson, a mis en garde les banques turques contre le risque de sanctions en raison du renforcement de la coopération commerciale avec la Russie.
«La croissance remarquable des exportations secondaires ou des réexportations turques vers la Russie au cours de l’année écoulée rend le secteur privé turc particulièrement vulnérable aux risques de réputation et de sanctions. En coopérant avec des entités russes sanctionnées, les entreprises et les banques turques peuvent s’exposer au risque de sanctions et à la perte potentielle de l’accès aux marchés du G7», indique le communiqué publié sur le site du Trésor américain.
Pour atténuer les risques de sanctions, M. Nelson invite les institutions financières turques «à exercer une diligence raisonnable renforcée sur les transactions avec des personnes morales et physiques russes, y compris dans des secteurs particulièrement vulnérables à l’exploitation».
Vendredi dernier, l’agence Bloomberg a rapporté que les États-Unis avaient exigé qu’Ankara arrête les livraisons de marchandises à Moscou, car cela est supposé l’aider à poursuivre son opération militaire spéciale.
En cas de frappes ukrainiennes contre la Crimée, «il n’y aura aucune négociation», il n’y aura que des frappes de représailles sur tout le territoire contrôlé par Kiev. C’est ce qu’a déclaré l’ex-président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev, dans une interview avec la journaliste Nadana Friedriksson, publiée sur Telegram.
«Il n’y aura aucuns pourparlers dans ce cas, il n’y aura que des frappes de représailles. Toute l’Ukraine encore sous le contrôle de Kiev brûlera», a déclaré M. Medvedev, répondant à une question sur de possibles négociations avec l’Ukraine en cas de frappes contre la Crimée.
Presse russe