23 millions de personnes pourraient être touchées, selon l’OMS

Plus de 5.000 morts jusqu’à hier en Turquie et en Syrie dans une crise sans précédent

Alors que le bilan provisoire des deux violents tremblements de terre qui ont frappé avant-hier et simultanément le Sud-Est de la Turquie et le Nord de la Syrie s’élève, désormais, à plus de 5.000 morts et plus de 22.000 blessés, quelques 23 millions de personnes pourraient êtres touchées, a alerté hier l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Dans un bouleversement mondial suite au deux meurtriers et violents séismes de magnitude 7,8 et 7,5 qui ont frappé, avant-hier à l’aube, la Turquie et la Syrie, faisant plus de 5.000 morts et 22.000 blessés, selon un bilan provisoire avancé hier par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sans oublier les millions de personnes sinistrées, le temps à présent est de porter des secours d’urgence aux deux pays sinistrés, alerte l’OMS.
Du côté de la Turquie, et selon un nouveau chiffre publié hier par l’Agence turque de gestion des urgences et des catastrophes, AFAD, le bilan des tremblements de terre qui ont frappé avant-hier le Sud de la Turquie s’est élevé à 3.800 morts et plus de 20.500 blessés sans compter la démolition totale de plus de 6.200 immeubles. L’AFAD a annoncé également que 7.340 personnes avaient été secourues sous les décombres jusqu’à présent, tandis que les efforts se poursuivent pour venir en aide à ceux qui sont piégés sous les décombres. De son côté, le ministère syrien de la Santé a indiqué, hier mardi, que le bilan provisoire de victimes des deux tremblements de terre, qui ont frappé les régions d’Idlib, Hama, Tartous et Alep en Syrie, a dépassé hier la barre des 1.100 morts et près de 3.000 blessés. Devant l’immensité des pertes humaines et des dégâts considérables causés par les deux violents séismes, la Turquie et par la voie du Président turc, Tayyip Erdogan, un deuil national de sept jours a été décrété jusqu’au 12 février prochain. Devant le deuil turc et syrien, les Nations unies et par la voie du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé avant-hier sa profonde tristesse face aux lourdes pertes causées par les violents tremblements de terre qui ont frappé le Sud de la Turquie et le Nord de la Syrie. Dans un communiqué prononcé par le porte-parole du chef de l’ONU, le SG a souligné la
détermination des Nations unies à soutenir les efforts de réponse au séisme, ajoutant que les équipes des Nations unies étaient déjà sur le terrain pour évaluer les besoins et fournir une assistance appropriée.
En face, la réaction de l’Union africaine (UA) suite aux désastres humains causés par les deux meurtriers séismes a été immédiate, l’UA et par la voie du président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a exprimé avant-hier sa solidarité avec la Turquie et la Syrie. «L’Afrique se tient avec une solidarité inébranlable aux côtés du gouvernement et du peuple de Turquie et de Syrie, et partage leur chagrin, après les tremblements de terre dévastateurs qui ont conduit à la mort de plus d’un millier de personnes et provoqué des dégâts terribles aux infrastructures», a écrit Faki Mahamat sur Twitter. D’autre part, et dans une réunion d’urgence de son Conseil exécutif, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a alerté hier sur la gravité de la situation humaine engendrée par les deux séismes en Turquie et Syrie, déplorant quelques 23 millions de personnes pourraient êtres touchées cette catastrophe naturelle, tout en promettant son soutien sur le long terme après l’envoi d’aide d’urgence.
«Les cartes des évènements montrent que 23 millions de personnes sont potentiellement exposées, dont environ 5 millions de personnes vulnérables», a déclaré une responsable de l’OMS, en l’occurrence Adelheid Marschang. Le séisme, suivi de puissantes répliques, a tué plus de 5.000 personnes en Turquie et en Syrie, selon un bilan provisoire avancé par la responsable de l’OMS, tout en faisant également des milliers de blessés et de sans-abri par un froid glacial, mais le bilan est encore provisoire. A ses côtés, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déploré une situation désastreuse devant l’ampleur des dégâts causés par les tremblements de terre, qui, selon lui, pourrait faire jusqu’à huit fois plus de victimes que les près de 2.000 morts annoncés dans les premiers bilans provisoires, a prévenu hier le haut responsable à l’OMS.
Sofiane Abi

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