Affaire « Amira Bouraoui », une sauvagerie diplomatique

Ça pue l’odeur sale

Avant l’affaire « Amira Bouraoui », dont sont impliqués directement des diplomates, consulaires et agents spéciaux français, ce qui signifie systématiquement l’Etat français, il y avait avant cette sortie biscornue et haineuse de l’ex-ambassadeur de France à Alger, en l’occurrence Xavier Driencourt, ce dernier avait déclaré, le 9 janvier 2023 dans un journal pro-lobbies français, que « l’Algérie va s’effondrer ».

En l’espace d’un mois seulement, la diplomatie française, sous les ordres de la DGSE, a commis deux agressions flagrantes et ignobles, d’une très rare lâcheté et sauvagerie, contre les intérêts de l’Algérie, ce qui démontre, en flagrant délit, qu’il s’agit d’un grand complot destructeur visant la stabilité, la sécurité et la souveraineté de l’Algérie, les services français jouent avec le feu et finiront par se brûler. L’Algérie s’en sortira plus solide que jamais, car à force et à tord de chercher à provoquer l’Algérie, cela ne fait que rendre sa carapace encore plus forte, les ennemis seront surpris et choqués comme toujours.
C’est la goutte qui a fait déborder le vase rempli de poisons, de mensonges, de haine, d’arrogance et de provocations, l’affaire dite «Amira Bouraoui», cette ressortissante algérienne médecin de formation âgée de 46 ans, exfiltrée clandestinement et illégalement depuis Alger vers la France via la Tunisie, durant la période du 3 au 6 février dernier, par des réseaux ravageurs à la solde de l’étranger, notamment des services français, plus précisément de la Direction générale de sécurité extérieure (DGSE), a dépassé les bornes et devient un crime diplomatique insoutenable et impardonnable à la fois. Une pure violation à la souveraineté nationale perpétrée par les services français, connus déjà par leurs mensonges politiques répétitifs et chronologiques contre l’Algérie, notamment à l’époque de la décennie noire où le « Qui tue qui ? » faisait le berceau des provocations politiques de ces mêmes services. L’exfiltration clandestine et illégale de la ressortissante algérienne Amira Bouraoui de la Tunisie vers la France a été montée de toutes pièces par l’ambassade et le consulat de France à Alger. Digne d’un film hollywoodien, Amira Bouraoui qui devait comparaître devant le tribunal d’Alger pour une affaire de droit commun, a été exfiltrée par les services français, dans un plan d’évacuation spectaculaire exécutée par des agents spéciaux de la DGSE française, faisant appel à des méthodes d’infiltration et d’espionnage. Tout ça rien que pour provoquer à nouveau, pour exercer une nouvelle pression politique et pour faire un autre chantage à l’Etat algérien. L’arrogance française n’a pas de limite puisque à force d’assister à une Algérie puissante et en pleine progrès et vers la modernisation, les lobbies français drainés par la DGSE ne peuvent supporter cette réalité. La réplique de l’Algérie face à l’affaire « Amira Bouraoui » a été lourde, impressionnante, puissante et lumineuse, presqu’inattendue par le Quai d’Orsay ni même des lobbies français agissants sous la DGSE, lorsque le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a fait présage que l’Algérie et devant de tels faits crapuleux et ignobles répétitifs, venant de la part des services français, désormais, à ciel ouvert, semble se diriger droit vers le rupture définitive de ses relations avec la France. Une décision qui n’est pas loin à prendre en raison des agissements criminels abusifs des services et lobbies français, qui se sont permis même d’exécuter un sale projet d’exfiltration clandestine et illégale en engageant leurs complies diplomates français, contre toutes légalités internationales, d’une ressortissante algérienne dans son propre pays et sans consulter les autorités algériennes, dans une violation et agression des plus ignobles qu’ils soient. On dirait que nous sommes dans un pays en guerre, genre l’Afghanistan, où les exactions des occidentaux font rage.
Appréhendée le 3 février dernier en Tunisie, d’où elle risquait d’être expulsée vers l’Algérie, Amira Bouraoui a finalement pu embarquer le 6 février passé, durant le soir, sur un vol à destination de la France, soit trois jours passés à Tunis. Elle faisait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire en Algérie en raison d’une affaire judiciaire de droit commun, dont elle devait comparaître devant la justice. Elle avait été interpellée par la police tunisienne alors qu’elle cherchait à fuir le sol tunisien à bord d’un avion pour la France. Une juge tunisienne l’avait remise en liberté le jour même de son arrestation, mais elle avait ensuite été emmenée par des policiers tunisiens avant d’obtenir la protection du consulat français à Tunis. Peu avant le rappel de l’ambassadeur algérien à Paris, le ministère des Affaires étrangères algérien a dit avoir exprimé mercredi, dans une note officielle, à l’ambassade de France « la ferme condamnation (…) de la violation de la souveraineté nationale par des personnels diplomatiques, consulaires et de sécurité relevant de l’Etat français ». Ces personnels « ont participé à une opération clandestine et illégale d’exfiltration d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne », a précisé le ministère dans un communiqué. Dans cette note officielle, l’Algérie s’oppose à cet événement « inadmissible et inqualifiable » qui cause « un grand dommage » aux relations algéro-françaises.

Le spectre du colonialisme omniprésent
L’ambassade et le consulat français en Algérie ont commis une agression diplomatique et un crime juridique international ignoble et irréparable, prouvant à la fois son appartenance aux rangs des lobbies français anti-
Algérie dirigés par la DGSE, voire ceux qui croient toujours, en ce 21e siècle, s’attaquer à l’Algérie rien que pour satisfaire leurs vieilles soifs colonisatrices des terres algériennes, haineux et ne supportant de voir une Algérie puissante, émergente, grandiose et souveraine. Ces diables enragés surgissent et recourent à l’ignobilité et à la lâcheté pour atténuer chaque pas positif entre l’Algérie et la France. Il semble que le Président français est impuissant et incapable face aux lobbies français qui se déchaînent, à plusieurs reprises et sans répits, pour nuire aux relations historiques qui lient à travers l’histoire l’Algérie et la France. Et il semble encore beaucoup plus que le très haut niveau du développement auquel l’Algérie est arrivée aujourd’hui, et sa grande démonstration de puissance, non seulement militaire mais dans tous les domaines, dérange énormément, jusqu’à même créer l’hystérie, chez les lobbies français. L’affaire « Amira Bouraoui », dont des diplomates, consulaires et agents de sécurité français sont impliqués directement et en flagrant délit, n’est qu’une goutte par rapport aux complots qui se préparent pour s’attaquer aux intérêts de l’Algérie. A vrai dire, ces attaques ignobles d’un bas âge diplomatiquement et géopolitiquement parlant, et ce comportement malhonnête et diabolique, voire criminel même, et cette agression diplomatique contre un pays souverain, fort, grand puissant et surtout loyal, ne fait que forger et rendre encore plus puissant l’Algérie, voire la nouvelle Algérie. Les temps ont changé y compris les rapports de force, et aujourd’hui l’Algérie se sent plus puissante que jamais, capable même de défier, d’affronter jusqu’à écraser tous ce qui empêche sa grande marche y compris les petites vermines comme ce fut le cas des diplomates, consulaires et agents spéciaux français, qui représentent honteusement la France, et qui, en conséquence, ne peuvent supporter de voir une Algérie souveraine et émergente ou d’assister, tant qu’ils sont en vie, même au 3e âge, au retour fulgurant du géant de l’Afrique et du monde arabo-musulman. Il est également très clair, voire très flagrant même, que le retour en force des relations historiques entre l’Algérie et la France, après des années de crise politique portée sur la Mémoire, dérange les lobbies français. La visite du Président français, Emmanuel Macron, effectuée du 25 au 27 août de l’été passée en Algérie, couronnée et ponctuée par la signature d’un « Accord d’Alger », où les deux Présidents se sont engagés dans la voie du respect mutuel entre les deux pays. Un engagement qui semble incapable de l’honorer côté français, car l’implication des lobbies français dans la politique interne et externe de la France est fortement présente. Une existence raciste héritée de la guerre coloniale anti-algérienne qui empêche, toujours, le Président français d’accomplir et d’assumer pleinement ses promesses, ses engagements et sa politique envers l’Algérie. Un Président français impuissant face aux lobbies français tout comme il est impuissant face au front interne en bouillonnement.
L’opération militaire russe en Ukraine et les crises énergétique, alimentaire, financière et économique qui ont en découler par la suite, n’a fait qu’enfoncer le clou à l’économie et à la politique budgétaire française, dont les bombes à retardement internes ne tarderont pas à exploser, ils y sont déjà. D’ailleurs, les sept grands syndicats qui composent et dominent la vie et la vitrine syndicale des travailleurs français, à la recherche de leurs droits absolus, sont montés au créneau.

S’attaquer à l’Algérie pour faire éteindre le bouillonnement populaire en France
Il ne se passe pas un jour sans qu’une grande marche, des manifestations sont organisées et peuplent les grands boulevards et rues françaises. La France n’est plus comme avant, elle arrive très mal à gérer les finances des millions de travailleurs et la loi sur la retraite est un cas de figure flagrant, elle représente et dévoile à la fois une vraie crise budgétaire en France. Aujourd’hui, la France est pourchassée en Afrique, elle n’est pas la bienvenue, elle est devenue « persona non grata », tout ça à cause de sa politique ruse au Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso. Lorsqu’en 2013, et sous l’ère du Président Sarkozy, la France avait mis ses pieds au Sahel, elle s’est engagée avec son armée pour combattre le terrorisme, délivrer la population des affres des guerres et de soutenir l’économie de ces pays. Mais en réalité, les choses étaient totalement contraires, la réalité a été autre que le rêve livré au peuples du Sahel. En s’engageant avec la France, les pays du Sahel étaient dans la certitude d’assister, enfin, à la fin du terrorisme et au début du développement économique, dont sa population avait grand besoin. Et au lieu de voir le bout du tunnel, comme cela a été promis par Sarkozy, le terrorisme a explosé, les massacres des civils, les attaques contre les militaires et les hauts responsables politiciens, sont devenues monnaie courante, la présence de l’armée française a favorisé l’émergence du phénomène du terrorisme. Des millions de personnes sont devenues des réfugiés, fuyant l’insécurité et les attaques quotidiennes des groupes terroristes.
Sur le plan du développement économique et local, la situation s’est empirée davantage dans les pays du Sahel, car dans la réalité la France n’a jamais investit ni même porté concrètement son aide au pays du Sahel, elle était occupée à entraîner son armée et à s’adapter au fléau du terrorisme et aux climats différents que celui en Europe. Le désert, les milieux urbains typiques des pays du Sahel, ont constitué un bon et parfait environnement et un entraînement important et de grande taille pour les soldats de l’armée française, car ils posséderont une expérience qui va leur permettre de s’adapter aux guerres potentielles.
La France a également profité de son ingérence militaire dans les pays du Sahel, car les richesses naturelles sont pleines à remorquer et peuvent constituer d’importantes ressources pour le développement des grandes entreprises françaises, et de par là toute l’économie française. Aujourd’hui, les masques sont tombés et les pays du Sahel ont enfin compris que la présence de l’armée française est un grand obstacle devant leurs progrès, et c’est par là que la décision de pourchasser la France d’Afrique a été prise. Aujourd’hui, nous assistons directement à la défaite de l’armée française au Sahel comme ce fut le cas des Américains en Afghanistan. Toutefois, la France mijote un autre plan satanique au Sahel, elle compte beaucoup sur son allié traditionnel américain, « les frères d’armes » comme l’avait désigné par ce mot le Président américain, Joe Biden, lorsqu’il recevait, en décembre 2022, son homologue français à la Maison Blanche.
Les anciens alliés de la deuxième Guerre mondiale se préparent pour défier l’ours russe, présent également au Sahel, dont les populations ne cessent de réclamer sa présence salutaire et salvatrice.
La tournée prochaine au Sahel annoncée par le Président américain confirme le nouveau plan que préparent les deux pays, la France et les Etats-Unis. En face, l’Algérie qui est le pivot, le leader et la force la plus puissante en Afrique a son mot à dire. Sa souveraineté, sa puissance militaire, sa position géostratégique et son économie en pleine fulgurance, peuvent contourner tous les plans malveillants.
Sofiane Abi