Le mercato hivernal, c’est 1,57 milliard de dollars

Football

Le football devient de plus en plus cher. Les chiffres que communique la FIFA, suffisent à eux seuls pour comprendre que ce sport est une machine à broyer des sommes faramineuses d’euro, et ce n’est rien que pour satisfaire les patrons des grands clubs de football du monde.

Le joueur est devenu une véritable pièce marchande, qu’il va falloir négocier pour acheter et la revendre par la suite.

Les dépenses s’accélèrent et font concurrence
Dans plusieurs nations, la génération a compris que seul ce sport peut mettre à l’abri des familles entières. L’homme est donc devenu un produit qui pèse bien de l’or aux yeux des clubs, qui sont prêts à dépenser autant d’argent pour se l’offrir. Une véritable «chasse aux joueurs a de tout temps passionné ceux qui veulent soigner l’image de leur l’équipe, par des joueurs de haut niveau acquis avec des sommes indiscutable. C’est ainsi que l’on peut écrire ou réécrire le destin de ces grandes figures du football sur les différents terrains. C’est dire que la finance, ce qui est logique, fait concurrence».
Pour la première fois le pic est atteint
Le mercato hivernal des transferts en est la preuve. Pour la première fois, il atteint un pic qui bat presque tous les records. Le records de dépenses s’élève à 1,57 milliard de dollars (soit environ 1,46 milliard d’euros) injectés sur le marché au mois de janvier 2023, révèle Radio France Internationale qui fait référence aux documents de la FIFA.

La confirmation est
donc tombée
Ce sont des montants jamais atteints dans le football selon les chiffres de la Fifa publiés jeudi 9 février. Dopé par les investissements des clubs anglais et notamment de Chelsea, particulièrement dépensier ces dernières semaines, «le mercato a dépassé ses standards pré-Covid sur la période hivernale, avec des dépenses supérieures de 230 millions de dollars au précédent record, qui datait de janvier 2018». L’instance mondiale du football fait remarquer par ailleurs dans un communiqué, que les chiffres qu’elle annonce n’ont jamais frôlé ce plafond financier. Une invitation aux registres des années précédentes pour situer le niveau d’intérêt accordé pour le recrutement des joueurs venant d’ailleurs. Tenez-vous bien que les clubs anglais ont représenté à eux seuls 57,3% du total des dépenses à l’échelle mondiale au mois de janvier, à hauteur de 898,6 millions de dollars (835 M EUR environ). C’est même plus de 300 millions d’euros, pour les seuls Blues de Chelsea, le record pour un seul club.

Des jeunes de 18 à 23 ans pris dans le moule
«52%des transferts payants concernent des joueurs âgés de 18 à 23 ans pour 72% des montants versés.» (Fifa) Une précision de taille est toutefois intéressante à signaler, dans son communiqué, la Fifa dit ne pas avoir présenté de bilan club par club, mais les recrutements mirobolants de Chelsea pour plus de 300 millions d’euros estimés cet hiver (Mykhailo Mudryk, Enzo Fernandez, Benoît Badiashile, Noni Madueke…) ont forcément gonflé les chiffres de l’Angleterre.

Parmi les nations du foot,
la France…
La France est la deuxième nation la plus dépensière, avec 131,9 millions de dollars (122,5 M EUR) investis. Les transferts du monde entier représentent 1,43 milliards d’euros sur le mois de janvier 2023, c’est 210 millions d’euros de plus que le précédent record, qui datait de janvier 2018. Ce sont les ardoises qui éclairent et expliquent à la fois un peu plus le pourquoi le football est tant aimé. Enfin, et selon toujours BFM Rmc Sport, la FIFA annonce 4 817 mouvements de joueurs pros, un nombre jamais atteint jusque-là et dont 62% sont des fins de contrat.
Résumé de H. Hichem