Icône inoubliable du théâtre algérien

Il y a 28 ans disparaissait Azzeddine Medjoubi

Vingt-huit ans après son assassinat, Azzeddine Medjoubi demeure une des icônes du théâtre algérien après avoir contribué, avec son génie et sa créativité, à donner un nouveau souffle au quatrième art en Algérie. Le 13 février 1995, Azzeddine Medjoubi fut victime d’un lâche assassinat terroriste devant l’édifice du Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, à l’apogée du succès, après plus de trente années d’activités riches et rayonnantes. Avec sa présence remarquable dans le théâtre, Medjoubi s’est distingué avec brio dans plusieurs rôles à travers lesquels il a interpellé la pensée et l’esprit, reflétés par plusieurs œuvres qui ont incarné les maux de l’homme et du pays avec des pièces auxquelles ont pris part de grands acteurs et réalisateurs. Né le 30 octobre 1945 à Azzaba (Skikda), Azzeddine Medjoubi a entamé sa carrière de comédien en 1963 à l’Institut communal de musique et de théâtre d’Alger, puis a débarqué au TNA en 1966, avant de rallier la première troupe théâtrale de la radio et de la télévision algériennes.
R.C.